Balaram Pathak – Raga Darbari Kanada

Posté dans ÉCOUTER, HINDOUSTAN, REGARDER par kerbacho - Date : février 28th, 2008

       alap         gat  -  surbahar - Delhi – 1984

 
Balaram Pathak playing sitar - date and location unknown
Balaram Pathak playing sitar – date and location unknown

Je crois savoir que si la musique de Balaram Pathak est parvenue jusqu’à nous, en Occident, c’est aussi grâce aux efforts de Patrick Moutal. Qu’il en soit remercié.

Balaram Pathak était un tout petit bonhomme, mais un immense artiste ! Un musicien qui a pesé lourd sur le balancier de ma vie.
J’ai eu la chance de l’entendre deux fois en concert, peu avant sa disparition, au festival Musica Sacra à Maastricht, en 1986 je crois. Souvenir inoubliable, même si Balaram-ji avait alors déjà perdu une grande partie de ses forces vives.
Le plus étonnant est que l’annonce de ce concert m’était parvenue par le plus grand des hasards grâce à l’attention d’une personne bienveillante, informée de mon goût pour la musique indienne, elle-même complètement étrangère à cet univers, et qui par ailleurs ruinait (une partie de) ma joie de vivre, sans le faire exprès et sans même le savoir, et a continué de le faire pendant des années.
A quelque chose malheur est bon.

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Perec au théâtre et en néerlandais

Posté dans divers, ÉCOUTER, MOTS, REGARDER par kerbacho - Date : février 28th, 2008

Martijn Nieuwerf dans Wat voor brommertje met verchroomd stuur achter op de binnenplaats?
Présenter sur scène et en néerlandais un texte de Perec aussi oulipien que « Quel petit vélo avec un guidon chromé au fond de la cour? » ne pouvait susciter chez moi que l’intérêt et même l’admiration.
Je n’ai sans doute pas capté nombre de subtilités du texte néerlandais, mais ce n’est pas grave, celles du texte français m’auraient sans doute échappé elles aussi, du moins en partie, tellement il y en a.

Malgré le formalisme du texte, les faiblesses de la mise en scène du long monologue de Martijn Nieuwerf, j’ai même ressenti de l’émotion. Et à un moment donné, il y est même question de sitar.

Il y avait une dizaine de personnes de plus que l’an dernier, pour la pièce Der Präsident, de Thomas Bernhard. On était une bonne trentaine.

Cassez vos TV, laissez tomber vos DVD et même le cinéma avec ses images mécanisées, allez au concert, allez au théâtre, rien ne remplace ce contact direct entre vous et les artistes en train de faire pour vous.

Cliquer pour découvrir le texte intégral en néerlandais du monologue tel qu’il a été joué ce soir par Martijn Read more »