Alain Rey (cité dans le Monde Interactif, rubrique Cyber sabir de Cléo (Canal+), qui lui-même cite Jacques André, la Lettre GUTemberg (sic) de juillet 1999) signale qu’il existe depuis plus d’un siècle un mot français pour désigner les figures composées à l’aide de signes de ponctuation .-) 
etc
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Abracadabra, un batard de boustrophédon.
Sous le masque du vieil homme à gauche se cache un certain Rabindra qui deviendra célèbre, très célèbre, sous un autre nom.
Il chante et joue de l’esraj dans l’ensemble de son frère (en 1937).
Qui est-ce ?
J’aime bien la France, mais je la trompe avec la Belgique.
plus ne suis ce que j’ai été
et plus jamais ne pourrai l’être
mon beau printemps et mon été
ont fait le saut par la fenêtreClément Marot
Internet est décidément un monde extraordinaire, à la fois infiniment vaste et propice aux rencontres les plus inattendues.
Il y a quelques temps, pour tester une page d’un nouveau blog sur le site d’Elektor, j’avais tapé le début du Poème Mérovingien. Puis, comme je lui posais une question technique sur les modalités de fonctionnement d’un serveur, Antoine avait au passage rajouté quelques lignes du même texte en guise de commentaire. Deux ou trois jours après la page a été effacée pour laisser place au contenu du blog.
Entretemps Google avait indexé cette page et depuis elle a déjà été réclamée deux fois par des personnes qui ne s’intéressaient d’ailleurs pas le moins du monde au site d’Elektor, mais se sont tout de même donné la peine de poser la question sur le forum attenant. En précisant que c’est le texte qui les intéresse, apparemment pas l’enregistrement.
Puisqu’il semble que le texte du « poème mérovingien » ne soit pas encore disponible sur l’internet, retardons le plaisir de l’y voir apparaître…
En attendant, cette histoire m’a incité à numériser cet enregistrement.
Une version plus légère (mono 46 kHz = 600 Mo) est disponible ici .
Lundi Rajan & Sajan Mishra chantaient à Paris au Théâtre de la Ville. J’ai longtemps caressé l’idée d’y aller, aussi pour rencontrer ces musiciens dans l’idée de les inviter ensuite… mais diverses raisons plus ou moins raisonnables ont eu raison de mes vélléités. J’ai passé une partie de ma journée au jardin qui en avait bien besoin.
Pas de regrets.
Même à la lecture du compte-rendu de Hans. Et surtout pas après sa remarque sur les débordements du tabliste *.
A ce sujet, j’ai raté une belle occasion de combiner le passage récent de Partho Sarathy et de Biplap Bhattacharya, excellent jeune tabliste, dont j’ai appris trop tard la présence au même moment en Angleterre (où il tournait avec Kushal Das). Partho lui-même m’a dit qu’il aurait été très heureux de l’avoir pour accompagnateur.
* Ce qui me rappelle que lors de son passage en Belgique il y a quelques années, Buddhadev Débonnaire m’avait dit qu’il s’accommoderait de n’importe lequel des tablistes résidant en Europe, sauf celui-là sans toutefois préciser pourquoi.
« La mémoire prétend qu’elle n’oublie pas, alors qu’elle ne fait que ça, et l’oubli ment quand il prétend ne pas se souvenir. » Antoine M.
Quand on en organise soi-même, on perçoit les concerts différemment.
C’est ainsi que je me suis surpris à plusieurs reprises en train de guetter le sam final pour faire une photo des musiciens à ce moment précis.
Un vrai cliché.
Un plaisir puéril, un caprice orgueilleux, un abus de pouvoir puisque je sais que personne n’osera protester et que même si d’aucuns protestent, je m’en fiche. Flash !
Ça doit finir par monter à la tête des organisateurs, et si on n’y prend garde.
Ainsi se change en morgue ce qui n’était au départ qu’une tentative de conjurer l’angoisse de la fin, de l’après, du vide impossible à combler autrement que par des souvenirs.
La plupart des musiciens indiens que j’ai fréquentés, au moment de la séparation après une tournée, généralement dans un aéroport, dans une gare ou sur le marchepied d’un autobus, ne se retournaient pas pour faire signe. Les mêmes pourtant se souviennent des années après de détails souvent anodins que j’avais entretemps moi-même oubliés.
Plus frappant encore est le fait que beaucoup d’entre eux, à peine arrivés, généralement dans la voiture aux abords d’un aéroport ou d’une gare, me parlent déjà de leur départ, de la date, du lieu, des moyens de transport. Certains sortent leur billet d’avion, leur passeport, comme pour s’assurer de la continuité du fil d’Ariane qui les conduira hors du labyrinthe.
Ah cette confiance qu’ils doivent faire aveuglément à chacun de leurs hôtes successifs dans leur périple à travers le monde…
Chapeau les artistes !
[J'écris ceci à l'heure où Partho est dans l'avion qui le ramène de Londres à Calcutta]
« Kudos » est un mot très en vogue sur certains forums américains. Le contexte permet de deviner qu’il s’agit de félicitations. Sans avoir fait la moindre recherche (alors que j’ai des dictionnaires à ne pas savoir quoi en faire) j’étais persuadé depuis des années qu’il s’agissait d’un mot japonais.
Eh bien non. Read more »