Couillard ou comment dire « hé mon p’tit con ! »
Alain Rey (cité dans le Monde Interactif, rubrique Cyber sabir de Cléo (Canal+), qui lui-même cite Jacques André, la Lettre GUTemberg (sic) de juillet 1999) signale qu’il existe depuis plus d’un siècle un mot français pour désigner les figures composées à l’aide de signes de ponctuation .-) etc
COUILLARD [kujaR] adj. et n. m.
*I. Adj. (XIIe). Pop. Qui a de gros testicules (animaux). Bélier couillard.
*II. N. m.
◊ 1. (1643). Mar. Garcette servant à retrousser et à serrer une voile carrée sur la vergue.
◊ 2. Techn. Chacune des deux pièces de bois dans la cage d’un moulin à vent.
◊ 3. (1866). Typogr. Petit filet que l’on met à la fin d’un chapitre.
(extrait du Grand Robert)
Il est donné, avec des exemples, dans un Dictionnaire de typographie de 1903.
juin 15th, 2006 at 11:20
Jean-Paul B. m’avait fait part de son étonnement de voir comment le sens d’un mot peut changer.
« On dit couillard de nos jours, au moins par chez nous, un cheval cryptorchide, c’est-à-dire dont les testicules ne sont pas descendus.
C’était le cas de l’anglo-arabe que j’ai eu. Je l’ai amené à l’école vétérinaire de Maisons-Alfort pour le faire opérer. Il me semble d’ailleurs que là aussi on disait un couillard °U°. »