Monseigneur de Perleminouze

Posté dans HINDOUSTAN par kerbacho - Date : octobre 7th, 2005

556 dollars est le prix payé sur eBay pour le tirage original de cette photo du Maharadja de Patiala vers 1900, mise à prix pour 38 dollars.
Il est curieux de penser que c’est pour des cocos enperlés de cet acabit que chantaient les fondateurs des illustres Gharana désormais en voie de disparition.

Perec

Posté dans MOTS par kerbacho - Date : octobre 7th, 2005

A propos de Perec, j’ai lu ceci sur le site de Philippe De Jonckheere :

    lundi, mai 13, 2002
    J’ai reçu ce mèl étonnant: J’ai emprunté une fois Tentative d’épuisement d’un lieu parisien de Georges Perec à la bibliothèque Jules-Joffrin (XVIIIème arrond. de Paris), et, page 21, en regard de ce texte souligné : ” Café de la mairie, 18 oct 1974, 12 h 40 : « Retour (aléatoire) d’individus déjà vus : un jeune garçon en caban bleu marine tenant à la main une pochette plastique repasse devant le café », au crayon, quelqu’un avait inscrit, se reconnaissant sans doute, “moi” avec une flèche. J’ai emprunté le volume le 08.12.98; fiche biblio en dernière page.
    J’ai tenté de retrouver la personne en épluchant les dates d’emprunt du livre, mais c’était pour le coup un travail fastidieux, vain. J’ai rendu le livre. Il y est encore, je suppose.
    L’étrange, tout de même, c’est le peu d’indices du portrait. Il faut peut-être imaginer un emploi du temps extrêmement précis au jeune homme ou une rigoureuse notation de ses faits et gestes à cette époque. C’est, en tout cas, un retour de fiction très remarquable.
    Peut-être s’agit-il d’un de ces moments oulipiens dont parle Jacques Roubaud dans son dernier livre La bibliothèque de Warburg ?
    Alain Sevestre | posted by Philippe De Jonckheere at 8:45 PM

Je me souviens bien d’avoir suivi (un dimanche soir de 1972 ?) au 6 rue de Plobsheim, à Strasbourg, l’Atelier de Création Radiophonique au cours duquel Perec procédait au carrefour des boulevards Saint-Germain et Saint-Michel à une Tentative d’épuisement d’un lieu parisien.

Le même Philippe De Jonckheere a écrit ce compte-rendu remarquable de sa participation au Festival Grand Hôtel Europe à Bruxelles, à la librairie trilingue Passa porta, causerie en présence de Pierre Assouline et de Hafid Aggoune.

Philippe De Jonckheere sur Arles
Qu’en pensent Vince & Ant1 ?

Coeur fou

Posté dans HINDOUSTAN, MOTS par kerbacho - Date : octobre 7th, 2005

Comment un couvre-feu se change en cœur fou, c’est-à-dire curfew

Indian curfew after students shot | BBC News, Calcutta
Soldiers are helping to enforce a curfew in a strife-hit region of India’s north-eastern Meghalaya state after police shot dead 12 protesters.

Je dégaine mon AHD qui dit:
cur·few n.
1. A regulation requiring certain or all people to leave the streets or be at home at a prescribed hour.
2.a. The time at which such a restriction begins or is in effect: a 10 P.M. curfew for all residents.
b. The signal, such as a bell, announcing the beginning of this restriction.
[Middle English curfeu, from Old French cuevrefeu : covrir, to cover; see COVER + feu, fire (from Latin focus, hearth).]

strife n.
1. Heated, often violent dissension; bitter conflict. See Synonyms at discord.
2. A struggle, fight, or quarrel.
3. Contention or competition between rivals.
4. Archaic. Earnest endeavor or striving.
[Middle English strif, from Old French estrit, estrif, from Frankish *strºd.]

Tout ceci serait tellement moins triste si ce n’était à propos de l’assassinat de 12 jeunes indiens par des policiers tout aussi jeunes et tout aussi indiens.

Plaidoyer pour Google Desktop Search

Posté dans WP par kerbacho - Date : octobre 7th, 2005

On lit pis que pendre sur Google (par exemple ici) mais je viens de faire une nouvelle fois l’expérience agréable de l’efficacité de Google Desktop Search. Il a retrouvé en une fraction de seconde dans son cache le billet sur la musique de Bahadur Khan inexplicablement perdu hier dans les replis de WordPress. Je n’en avais pas de copie.
Sans GDS ce texticule aurait été irrémédiablement perdu… ce qui n’aurait de toute façon pas été bien grave en soi.

La musique de Bahadur Khan

Posté dans ÉCOUTER, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : octobre 7th, 2005

Pourquoi la musique de Bahadur Khan me touche-t-elle tant?
En un seul mot : par sa subtilité.
En deux mots : par son sens des nuances.
En trois mots : par la cohérence du discours musical.
En un peu plus de mots : parce qu’elle me réconcilie avec un style quasi monopolisé par Ali Akbar Khan (lequel bénéficie d’un prestige qui semble le mettre à l’abri des critiques).
Je me trompe peut-être mais je trouve Ali Akbar Khan souvent brouillon, brutal et Read more »