Manger
Posté dans MOTS par kerbacho - Date : septembre 28th, 2006Quand l’eau baisse, les fourmis mangent les poissons ;
quand l’eau monte, les poissons mangent les fourmis. [ Proverbe thaï ]
Quand l’eau baisse, les fourmis mangent les poissons ;
quand l’eau monte, les poissons mangent les fourmis. [ Proverbe thaï ]
Animation géométrique sur la musique de John Coltrane par Michal Levy.
Impressionnant, surtout le début et la fin.
Dans les années 1970 j’avais vu (à la TV!) des animations abstraites (c’est-à-dire moins figuratives) de Piotr Kamler sur de la musique de Mozart, je crois. Cela m’avait paru merveilleux. Je me demande ce que j’en penserais si je les revoyais aujourd’hui.
L’urbanisme anversois est remarquable, et violent comme une file de camions.
Cette ville portuaire est scarifiée de voies de circulation automobile, avec des cascades de viaducs les uns raides et étroits, les autres vastes et interminables, qui enjambent pêle-mêle voies de chemin de fer, avenues et boulevards déjà démesurément larges.
Pourquoi s’inflige-t-elle le carcan d’un réseau routier gigantesque, en contradiction avec sa bonhommie apparemment paisible et vaguement délabrée ?
Comment s’explique ce glorieux masochisme de la Belgique, qui rampe de la Meuse à la Mer du Nord, alternant le sublime et les crottes de nez ?
Fin septembre les plages de la Mer du Nord peuvent encore se montrer bien accueillantes.
Un gros coup de chance en fait…
Cet été avec Max à Rotterdam on en avait eu beaucoup moins.
Ce qui ne nous a pas empêchés de passer une bonne journée ensemble et d’y voir de drôles de zozos.
« Pour bien mentir il faut beaucoup de sincérité ! » [ Jean Giono ]
Mechelse Heide – Maasmechelen – 6 septembre 2006 – vers 20 h
Trois semaines après avoir fait cette photo, l’éphémère floraison de la bruyère n’est presque plus qu’un souvenir. Le naufrage de l’automne va commencer.
Tous les soirs en quittant le bureau aux Pays-Bas, je passe devant ce bâtiment très éclairé. En rangs d’oignons derrière de larges baies vitrées, une dizaine de congénères, serviette-éponge sur l’épaule, se démènent, comme des hamsters en cage, sur des tapis roulants et autres machines à simuler la marche à pied…
J’ai mauvaise conscience de ne pas assez bouger moi-même (je fais une demi-heure de marche à rythme rapide tout de même tous les jours à midi) mais un moment de honte est si vite passé, et je souris à l’idée de ce progrès qui fait du surplace.
Cela me rappelle R. qui un jour lointain me disait : « D’accord, je tourne en rond, mais au moins j’avance ! »
Un œil exercé reconnaît instantanément à son dessin une partition de Chopin, de Bach, de Mozart, de Brahms etc. sans même l’entendre. Car la typographie musicale occidentale a ceci de particulier qu’outre la hauteur des notes et leur rythme, elle donne du phrasé musical une représentation visuelle reconnaissable.
La transcription d’un texte ne dit presque rien en revanche sur sa prononciation.
Que ces lignes soient dites avec l’accent canadien ou avec l’accent alsacien, avec l’accent anglais, belge ou méridional, ne change rien à la manière dont elles sont notées. C’est dommage.
Retrouver à ce sujet le livre Metamagical Themas de Douglas Hofstader, l’auteur du fameux Gödel, Escher, Bach: An Eternal Golden Braid. C’est une collection d’articles remarquables que je suivais avec intérêt dans Scientific American dans les années 1980. Quelque part dans mes archives j’ai une photocopie de l’article dans lequel Hofstader s’intéressait à l’aspect visuel de certaines partitions de Chopin.
« Des vis dans les oreilles »
Anne-Juliette (15 ans), Thomas (26 ans) et Michel (60 ans) souffrent d’acouphènes ou d’hyperacousie. Des bruits dans la tête qui n’arrêtent pas, ou des bruits du dehors qui cisaillent les tympans.
Sur www.arteradio.com ils expliquent ces souffrances invisibles et peu connues et donnent quelques conseils pleins de bon sens.
Ecoutez et, de grâce, protégez votre ouïe !
Dans une miniature qui me passait sous les yeux récemment, je remarquais la présence peu commune d’un personnage mythique, un homme à tête de sanglier.
Cet avatar de Vishnu, connu sous le nom de Varaha, me faisait penser à quelque chose que j’ai mis du temps à retrouver. Aux dessins de Grandville, bien sûr.
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