Anvers

L’urbanisme anversois est remarquable, et violent comme une file de camions.
Cette ville portuaire est scarifiée de voies de circulation automobile, avec des cascades de viaducs les uns raides et étroits, les autres vastes et interminables, qui enjambent pêle-mêle voies de chemin de fer, avenues et boulevards déjà démesurément larges.
Pourquoi s’inflige-t-elle le carcan d’un réseau routier gigantesque, en contradiction avec sa bonhommie apparemment paisible et vaguement délabrée ?

Comment s’explique ce glorieux masochisme de la Belgique, qui rampe de la Meuse à la Mer du Nord, alternant le sublime et les crottes de nez ?

One Response to “Anvers”

  1. fabrice écrit :

    j’aime cette poesie, je retrouve precisement mon regard dans ces mots, qui a ecris cela? j’aimerai en lire plus…

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