Décevoir

Posté dans divers par kerbacho - Date : juin 20th, 2005

Dans la série des concerts décevants, il me paraît intéressant de confronter l’annonce d’un concert au Musée Guimet au compte-rendu qu’en fait un spectateur (et néanmoins ami, Hans Bosma):
Vendredi 17 juin à 20h30 | Auditorium Guimet, 6 place d’Iéna 75116 Paris
Alok et Abhisek Lahiri | Concert de sarod (Inde du nord)

Le Sarod est le cousin proche d’un instrument arabe : le rebab, qui, vers l’an 1300, fut renommé en Inde le Sah-roda.
Instrument aux cordes de boyau, il fut introduit à la court des empereurs moghols d’Inde du Nord.
Beaucoup de modifications furent apportées au Sarod jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle. Pour frapper les cordes, on utilisa alors un plectre en noix de coco. Depuis, il n’a plus subi de modifications majeures.
Pdt. Alok Lahiri fut initié par son père à la pratique de cet instrument multicentenaire puis devint le disciple d’Ustad Amjad Ali Khan.
Récompensé très tôt par le convoité  » President Gold Medal for musical excellence « , il entame alors une carrière internationale.
Sa spécialité, vite reconnue, fut son excellence à pratiquer les duos avec les plus grands maîtres de la musique indienne.
Comment s’étonner alors de l‘ entendre aujourd’hui sur scène aux côtés de son fils de 20 ans, Abhisek, prodige du sarod et héritier incontournable de quatre générations de musiciens exceptionnels ?
Alok et Abhisek Lahiri, lauréat du President’s award en l’an 2000, seront accompagnés par Prabhu Edouard (tabla) et Marc Linnhoff (tampura).

Prix des places 14 et 10 euros
Renseignements, réservations : 01 40 73 88 18 ou auditorium.guimet@wanadoo.fr

Gratter

Posté dans ÉCOUTER, REGARDER par kerbacho - Date : juin 20th, 2005

August Sander

August Sander – date inconnue – ‘pour Ant1′

Marguerite Manjari

Posté dans divers par kerbacho - Date : juin 20th, 2005

Marguerite a été emprunté vers 1130 au latin margarita, lui-même emprunté au grec margarités « perle », mot d’origine orientale, qui désigne également une plante d’Egypte. On a pensé à une adaptation du sanskrit manjari « bouton de fleur » et « perle ». Mais les Grecs, qui ont connu la perle par l’intermédiaire d’Alexandre, ont dû la rencontrer d’abord en Iran : il faut donc partir de la forme pehlevie elle-même probablement empruntée, marvarît, dont la finale a pu influencer le choix du suffixe grec -itès, d’ailleurs usuel dans les noms de pierres.
Le mot a développéle sens de « fleur », d’abord dans flors des margerites (XIIIe siècle), c’est-à-dire fleur de perle, désignant la pâquerette à cause de sa couleur.
Margarine a été formé par dérivation savante (1813) du grec margaron « perle », variante simplifiée de margaritès en raison de la couleur de ce mélange de corps gras d’origine végétale et animale.

D'après le Dictionnaire historique de la langue française, Robert