Jacques Roubaud : « Plus loin qu’Ostie et que Bastia »
Posté dans ÉCOUTER, MOTS par kerbacho - Date : novembre 30th, 2007Des hauts et des bas… qui auraient plu à Boby Lapointe et à Gherasim Luca.
Des hauts et des bas… qui auraient plu à Boby Lapointe et à Gherasim Luca.
De l’importance du tar-paran dans le genre Dhrupad :
Extrait d’un entretien d’Asad Ali Khan, beenkar, avec Deepak Raja
In the choice of Dhrupad compositions, we have been taught that the compositions with four stanzas are meant for vocal rendition, while the twin-stanza compositions are suitable for the Been. After rendering the two stanzas – the sthayi and the antara – we begin the tar-paran improvisations. The tar-paran belongs to the jod-ang (the jod facet) of the improvisations with percussion accompaniment. A competent Beenkar knows hundreds of parans composed for the Pakhawaj, while his percussionist knows hundreds of stroke-patterns on the Been. They anticipate each other’s improvisations, and co-operate to create the most effective rhythmic impact. And, the advanced stage of the tar-parans, played with chikari punctuation, is the jhala ang (jhala facet/ movement).
Almost 50% of the success of our concert depends on the quality of the Pakhawaj accompaniment. The required rapport with the Pakhawaj player is best achieved through a stable partnership with one percussionist. For years, I have played with Gopaldasji, who once also accompanied my father. He is getting on in years now. I am developing a younger Pakhawaj player from Mathura. There are many soloists in India, but very few good accompanists. An accompanist has to be virtually groomed for that role by senior vocalists or beenkars.
Musica callada signifie quelque chose comme musique silencieuse. C’est une citation de Saint Jean de la Croix.
Douce tension sont les deux mots qui pour moi évoquent la musique de ce compositeur bien méconnu.
1-01 Primer cuaderno – Frederico Mompou
Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.
I. Angelico
Contemporain grosso modo (1893-1987) de mes grands-parents, il restera sans doute un peu omni (objet musical non identifié). Pianiste lui-même, il interprète merveilleusement ses oeuvres dans les quelques extraits mis en ligne ici. J’ai entendu sa musique jouée par d’autres pianistes et elle n’était pas moins belle.
Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.
II. Lent
Je connaissais l’existence de la musique de Mompou (prononcer « momepaou« ) depuis longtemps sans l’avoir jamais entendue, quand je l’ai découverte par hasard à la bilbliothèque de Genk ou de Hasselt il y a près de vingt ans, parce que le label René Gailly, spécialisé dans la publication des finalistes du concours Reine Elisabeth avait aussi à son catalogue, chose inattendue, un CD de Mompou (aux antipodes de ce que l’on joue dans ce concours hystérique).
Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.
III. Placide
Je n’ai rencontré que peu de gens qui connaissent cette musique. Un seul musicien qui la joue, le pianiste belge Diederik Wissels, qui a également composé (plutôt du jazz) en hommage à Mompou. Un projet touchant mais peu convaincant.
Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.
IV. Afflito
Quel bonheur de découvrir il y a quelques années, au hasard d’une conversation à bâtons rompus, qu’Ivo Valgaeren, de la galerie d’art De Mijlpaal, était un grand amateur de ce compositeur.
Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.
untitled
Au détour d’une autre conversation Ivo et moi sommes tombés d’accord sur le fait qu’Eduardo Chillida était un bien grand artiste. Plutôt que les oeuvres monumentales archi-connues je recommande les quelques modestes dessins de lui qu’on peut voir au fond d’une salle obscure d’Insel Hombroich.
Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.
VI. Lento
Cet automne Ivo a réalisé un rêve qu’il croyait évanoui à jamais après la mort de Chillida : une exposition d’oeuvres de cet artiste dans sa galerie De Mijlpaal.
Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.
VII. Lento
Ce coffret de quatre CD m’a été offert par Ivo.
Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.
VIII. Semplice
Ce sont aussi Ivo et se femme Lut qui les premiers m’ont accueilli pour un concert indien dans leur galerie au printemps 2000, avec Anirban Dasgupta, à l’occasion d’une exposition de Patricia Kinard.
Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.
IX. Lento
Habituellement je n’éprouve guère d’attirance pour les voix féminines dans le jazz.
Mais là…
Koenrad Tinel m’a parlé du fait que les Juifs ont été contraints jadis de prendre des noms de fleurs : Rosenveld par exemple.
Pourquoi ? Quand ? Où?
Le dictionnaire altéré de Céline Guichard.
Illustration de l’article thorax
Voir aussi les dessins de C’est la vie .
Et ses collages : Mail-art.
Attention, ça dérange.
Il me semble que les femmes néerlandaises marchent en balançant les bras.
Vu ce soir un film japonais de 1964 : La femme des sables réalisé par Hiroshi Teshigahara, d’après un roman de Kôbô Abe, avec une musique remarquable de Toru Takemitsu.
Un film exceptionnel, trop peu cité à mon avis parmi les grands classiques. Je me demande bien pourquoi.
« Im Alter wacht die Kindheit auf. Und so wie das Älterwerden das Dahinschmeltzen der Zukunft ist, muss die Fruchtbarkeit der Vergangenheit an Ihre Stelle treten. Das ist das Gleichgewicht des Lebens. »
Hans-Georg Gadamer
Récemment m’est revenu, sans rime ni raison, le souvenir d’une expérience lointaine qui m’avait marqué : il s’agit d’une de ces (trop rares) projections de cinéma faites par un de mes oncles maternels dans la maison de mes parents. On punaisait un drap de lit sur le chambranle d’une double-porte, on fermait les volets, et il projetait des films de ses vacances. Quelle expérience magique !
La scène précise dont je me suis souvenu la semaine dernière, sans l’ombre d’une idée de ce qui a bien pu en susciter la remémoration, est celle d’un homme amputé de ses jambes qui marche sur ses mains. Si ma mémoire ne me trompe pas, il me semble qu’il monte sur une chaise, puis sur une table…
J’aimerais bien le revoir un jour, si c’est possible.
J’ai l’impression que c’est entre autres de ces séances de cinéma domestique que j’ai gardé une fascination certaine pour le film et l’image en général, et accessoirement pour le cirque et les acrobates.
Je me souviens aussi de la gêne de ma tante quand certaines images de ces films de vacances devenaient trop intimes. Je désapprouvais mon oncle qui s’en souciait comme d’une guigne. La pudeur est-elle acquise ou innée ?
Depuis que j’ai commencé à pratiquer le collage sonore (il y a une trentaine d’années – oh non… plus longtemps encore…) j’ai souvent rêvé de ce genre de créations partagées. Le résultat n’est pas forcément intéressant, mais le principe l’est toujours.
Un redémarrage comme un autre pour tenter de débloquer cette page figée depuis cinq mois.