Il y a quinze jours, jeudi soir : concert de Kala Ramnath à Anvers, pas mauvais mais pas non plus très satisfaisant.
L’alchimie d’un concert est si fragile, il suffit d’un rien pour que la mayonnaise ne prenne pas.
Arrivé en pleine balance, je suis resté un instant en coulisse, à observer Kala sur scène tandis que le jeune tabliste Satyajit Talwalkar (28 ans) dans la salle donnait des instructions à l’ingénieur du son (un grand mot). Bref, la situation typique dont je me jure à chaque concert qu’elle ne se reproduira plus.
Comme d’habitude, tiraillements sur le volume, les aigus, le grave, la réverb, les retours, le micro, etc. Echanges en mauvais anglais, malentendus, a parte en hindi, piques, énervement, frustration, la spirale…
J’étais arrivé guilleret, enthousiaste, tout à la joie du concert. En l’espace de trois minutes ma belle humeur était battue en brèche. Heureusement que je n’étais pas impliqué directement dans l’organisation, car cette situation aurait été l’exemple parfait de ce qui vous décourage d’organiser quoi que ce soit.
Accessoirement j’ai entendu dire un jour que les musiciens n’aiment pas certaines salles, le Zuiderpershuis notamment (alors que moi j’apprécie, notamment l’ampleur de la scène). Je crois que je commence à comprendre pourquoi les musiciens n’aiment pas certains lieux et surtout le personnel qui y règne.
Retrouvailles avec Peter, le sympathique road manager du KIT, un homme qui combine de façon exemplaire gentillesse et fermeté et fait preuve envers et contre tout d’un inaltérable respect envers les musiciens. Read more »