Débloque-notes

Dinkar Kaikini 1927-2010

Posté dans divers, ÉCOUTER, HINDOUSTAN, REGARDER par kerbacho - Date : juillet 31st, 2010

Il y a six mois environ disparaissait, à l’âge respectable de 82 ans, Dinkar Kaikini, un chanteur peut-être sous-estimé, desservi, me semble-t-il, par un enregistrement Ocora effectué en France. Voici deux enregistrements que je crois plus représentatifs. Comme l’écrit férocement un de ses fans : « sublime musician, just unknown to the western sheep who follow impresario rackets! »

Malkauns
Bhajan

Également très intéressants, les deux enregistrements et la notice du site ITC/SRA (qu’il faut penser à sauvegarder, parce qu’il sont supprimés du site après quelques mois. J’ai ces deux fichiers, Raga Chhayanat et Raga Gagan Vihang, mais ils sont au très impopulaire format Real et je ne sais pas/plus comment les convertir en mp3 — merci de m’indiquer comment faire et je les mettrai en ligne ici).

Sunday, January 24, 2010 | Pandit Dinkar Kaikini passed away [extraits]

Leading singer, composer and Guru of Agra-Bhatkhande tradition Pt. Dinkar kaikini fondly known as “Dinarang” passed away this morning at around 10. 15 a.m. on Saturday. He was 82.

Dinkar Kaikini was born in 1927 at Kaikini, a village in South Karnataka. [...]
He was about eleven years old when he joined Marris College, Lucknow, where he received the heart of his taalim from his Guruji, Pandit S.N. Ratanjankar, disciple of Pandit Vishnu Narayan Bhatkhande and Ustad Faiyaz Khan. Along with other shishyas, like S.C.R. Bhatt, Chidanand Nagarkar and K G Ginde, Kaikini spent his formative years receiving the rigorous training that helped him develop a keen sense of aesthetics as well as a passion for teaching and imparting knowledge. As a grand finale to this, he received the prestigious Bhatkhande Gold Medal for Khayal singing in 1943, following his performance in the final Bachelor of Music examination.
[...]
He has also held prominent positions in the music field. He spent long years with All India Radio, starting in 1954, first as composer and then Producer. He was also Assistant Director for the Directorate, Ministry of Information and Broadcasting. This was followed by a long tenure as Principal at Bharatiya Vidya Bhavan`s Music and Dance School, Mumbai. As Principal, Kaikini furthered his long-standing belief in promoting music through education and awareness.
Throughout his life, Kaikini has been a prolific composer, having composed hundreds of compositions in styles like khayal, dhrupad, dhamar, thumri and bhajan, as well as several new ragas. His compositions have also been pioneering: he has composed for large choruses and set music for films and the ballet production, `Discovery of India` with Pandit Ravi Shankar.
[...]
He left behind him, his daughter and disciple Smt. Aditi Kaikini Upadhya, A renowned exponent of Hindustani Sangeet and the son Pandit Yogesh Shamsi, a renowned tabla player.

Dans la séquence vidéo suivante, le joueur de tabla est Yogesh Samsi, le fils de Dinkar Kaikini.

Le second enregistrement ci-dessous peut paraître moins convaincant a priori (indépendamment de la qualité fortement détériorée de l’image), mais il mérite un petit effort : il me semble qu’il y a un peu de pleurage dans l’enregistrement et on remarque surtout que le musicien chante Todi, raga difficile pour l’intonation, sans aucun accompagnement au sens habituel : il n’y a ni harmonium, ni sarangi, ni violon, seule une tanpura, et de temps en temps l’intervention très succincte de la seconde voix (sans doute l’épouse du chanteur) ce qui sous-entend une grande maîtrise.

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Merveilleuses mécaniques musicales

Posté dans divers, ÉCOUTER, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : juillet 30th, 2010

J’ai un faible pour la mécanique musicale quand elle fonctionne bien, comme par exemple sous les doigts d’Huguette Dreyfus jouant Bartok au clavecin, ou ceux de Snehasish Mozumder quand il égrène Raga Kirwani sur sa mandoline.
J’ignore qui est l’ostrogoth qui a posé sa caméra de travers pour ce concert à Amsterdam le 26 janvier 2008, mais puisque le clip est là, pourquoi bouderions-nous notre plaisir :

Snehasish Mozumder, mandoline & Soumitrajit Chatterjee, tabla

Béla Bartok – Mikrokosmos par Huguette Dreyfus – clavecin (1969)
40 miniatures à écouter et à réécouter dans l’ordre ou dans le désordre, comme autant de bijoux :

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