Gestes (3) : Dhruba Ghosh
Posté dans HINDOUSTAN, REGARDER par kerbacho - Date : novembre 17th, 2006Dhruba Ghosh – en concert à l’Espace Senghor – Bruxelles (1997?)
(image d’un film vidéo)
Dhruba Ghosh – en concert à l’Espace Senghor – Bruxelles (1997?)
(image d’un film vidéo)
« Les idées de fond qu’on n’arrive pas à traduire de leur langue maternelle dans une autre ne possèdent aucune charge d’humanisme. Ce sont des incantations tribales. »
Stanislaw Jerzy Lec
Zakir Hussain & Kala Ramnath – en concert récemment en Allemagne.
photo http://www.schindelbeck.org/Zakir-Hussain
Voila le tabla devenu instrument principal et le violon instrument d’accompagnement.
Sultan Khan, malade, a été remplacé au pied levé par Kala Ramnath.
Ce message a été mis en ligne automatiquement car aujourd’hui vendredi 10 novembre je ne suis pas au bureau mais en route vers Kerbach, Bousbach et Offenbourg. Peut-être que les laveurs de vitres y passeront, comme ils le font grosso modo une fois tous les mois, été comme hiver.
Ces gars-là me fascinent. Aucun de mes collègues ne les regarde, eux-mêmes semblent ne voir personne. Transparents comme les vitres qu’ils nettoyent. Moi, au contraire, chaque fois qu’ils passent, je m’arrête de travailler et je les observe.
Les castes existent aussi en Occident, on fait mine de ne pas les voir.
Ordet – photo extraite du film de Carl Dreyer
Aucun autre film n’a hanté mon esprit comme celui-ci, avec la puissance d’un hallucinogène dont l’effet aurait perduré pendant des jours, des semaines, des mois peut-être. J’aimerais le revoir, mais je crains soit la déception, soit que l’expérience ne se renouvelle.
La hantise avait été si forte que j’ai longtemps hésité à mettre en ligne cette image. Je m’y résouds aujourd’hui en pendant à H., petite fille de six ans qui, ayant compris que sa maman gravement malade allait mourir, lui écrit une lettre sur la dernière page arrachée de son livre de contes et la lui donne en attirant son attention sur le mot fin imprimé au verso. A la même petite fille qui demande à sa mère le code de sa carte téléphonique puisque bientôt elle n’en aurait plus besoin.
PS: j’éprouve une grande sympathie pour Sandrine Bonnaire, à cause de quelques films dans lesquels elle a joué, notamment Sans toit ni loi d’Agnès Varda et la Cérémonie de Jean-Pierre Chabrol, mais aussi parce qu’une des premières et rares choses que j’ai sues d’elle est sa prédilection absolue pour Ordet ; c’est du moins ce qu’elle déclarait au détour d’un entretien lu il y a très longtemps, alors que je ne connaissais pas ce film.
Un petit billet par jour, c’est une cadence impossible à tenir. J’essaye, mais souvent ça bloque.
Et pourtant presque chaque fois que je m’y force, il en ressort quelque chose d’intéressant ou du moins d’inattendu. A l’instant par exemple, au moment de décrocher pour aller me coucher, dans un dernier sursaut de clairvoyance, je remarque la parenté entre ces deux images.
Celle de gauche est un dessin de René, d’après un motif Senoufo, et date de son (long) séjour à As en … oh pauvre mémoire, je ne sais plus.
Celle de droite est une copie d’un de mes collages au trichlo (quelle folie!) d’il y a une petite vingtaine d’années publiée ici il y a quelques jours.
De l’utilité de la contrainte.
Salut frérot(s) !
Faqir Habib Ali Khan est le frère cadet de Abdul Aziz Khan à qui nous devons la vicitra vina sous sa forme actuelle. Comme lui, il a d’abord été un joueur de sarangi.
Deux immenses musiciens méconnus.
Rag Aimen – alap – vilambit gat tintal - drutalay gat tintal – 27′
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Faqir Habib Ali Khan – vicitra vina | Mohammad Sharif – tablaEMI Pakistan ALPC13 | (voir aussi bundukhan.free.fr/Vicitra.html)