Nayan Ghosh upcoming tour : 7 concerts in BE & NL

Posté dans divers, ÉCOUTER, HINDOUSTAN, REGARDER par kerbacho - Date : février 22nd, 2011

Nayan Ghosh – Sitar & Prabhu Edouard – Tabla
seront en concert à partir de la semaine prochaine en Belgique et aux Pays-Bas (dates et lieux ci-dessous).

Two-in-one Pandit : Nayan Ghosh (1956) est une figure exceptionnelle de la scène musicale classique indienne en ceci qu’il est reconnu par ses pairs comme maître autant du tabla, instrument à percussion sur lequel il a accompagné les plus grands solistes dès son plus jeune âge, que du sitar, instrument à cordes emblématique de la musique indienne, où la concurrence pourtant ne manque pas.
Nayan Ghosh est le fils du légendaire tabliste Nikhil Ghosh et le neveu de Pannalal Ghosh qui a donné ses lettres de noblesse à la flûte en en faisant un instrument de concert. Il ne le signale pas dans sa notice biographique, il est aussi le grand frère de Dhruba Ghosh, joueur de sarangi.

CONCERTS
3-03-2011 | 20:00 | Maasmechelen (Belg.)
Cultureel Centrum |
Double bill concert| 2nd part :
Vijay Iyer – piano & Rudresh Mahantappa – sax

4-03-2011 20:30 Utrecht (Neth.) | Rasa

5-03-2011 | 20:30 | Antwerpen (Belg.) | Zuiderpershuis

6-03-2011 | 15:00 | Amterdam (Neth.) | Tropentheater |

7-03-2011 | 20:15 | Groningen (Neth.) | Oosterpoort |

11-03-2011 | Den Haag (Neth.) | Korzo |

13-03-2011 | Middelburg (Neth.) | Zeeuwse Concertzaal

Nayan Ghosh sera accompagné par Prabhu Edouard, disciple de Shankar Ghosh, dont l’horizon musical ne connaît ni frontières ni concessions. Qu’on en juge par l’éclectisme de (quelques-unes de) ses coopérations : Jordi Savall, Nguyen Lê, Mario Laghina, Moriba Koïta, Saïd Shraïbi, Kudsi Erguner, Jamchid Chemirani, J.-P. Drouet, et récemment Vijay Iyer et Rudresh Mahantappa !

Two-in-one Pandit
Born in 1956, Pandit Nayan Ghosh is acclaimed in India and around the world as one of India’s foremost musicians, with an unusual dimension – the only maestro with superlative command on two diverse instruments the Sitar and the Tabla. Artistic brilliance, rich repertoire and a magnificence of tone are his hallmarks. Deeply loved by the seniormost stalwarts of the music scene like Ravi Shankar, Yehudi Menuhin, Vilayat Khan, the legendary Ahmedjan Thirakwa and many others besides enjoying an unusually high level of respect from all his contemporaries and younger musicians, he is already held as an important reference source for a whole new generation of music seekers.
Son and disciple of the 20th century Tabla wizard Nikhil Ghosh and nephew of Pannalal Ghosh, “the Father of Indian Classical Flute”, Nayan has inherited the rich and learned legacy from his five or six predecessors and carries it with a dignity and grace that is rare.
His sitar recitals sparkle with intense melodiousness and rich delineations, bringing out the depth and the true spirit of the raga. His judicious balance of the gayaki (vocalisation) and the tantrakari (instrumentation) elements reveal his unswerving focus on musical form and beauty.

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Two-in-one Pandit
Voor meester Nayan Ghosh (1956) zijn alleen superlatieven genoeg. Hij wordt beschouwd als een van de beste muzikanten uit India, niet alleen door het journaille, maar ook door grootheden als Ravi Shankar, en de inmiddels overleden Vilayat Khan en Yehudi Menuhin. Hij is zowel fenomenaal speler op de sitar als op de tabla.
De sitarconcerten van Nayan Ghosh staan bekend als sprankelend en buitengewoon melodieus. Hij weet met zijn intense spel vol rijke schakeringen de diepte en de geest van iedere raga als geen ander naar boven te brengen. Hier geldt: geen glans zonder diepgang.
Nayan Ghosh wordt begeleid door Prabhu Edouard tablavirtuoos zonder grenzen, leerling van Shankar Ghosh. Als veelzijdige percussionist werkte hij ook samen met Jordi Savall, Nguyen Lê, Mario Laghina, Moriba Koïta, Saïd Shraïbi, Kudsi Erguner, Jamchid Chemirani, J.-P. Drouet, en onlangs met Vijay Iyer en Rudresh Mahantappa !

Jimmy Giuffre – Charles Mingus

Posté dans divers, ÉCOUTER, ENTENDRE par kerbacho - Date : février 21st, 2011

Jimmy Giuffre – Pony Express [extrait de Western suite (1958) ]

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Jimmy Giuffre (sax tenor), Jim Hall (guitare), Ralph Peña (b), Bob Brookmeyer (trombone)

Charles Mingus - A Foggy Day [extrait de Pithecanthropus Erectus (1956)]

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Charles Mingus (contrebasse), Mal Waldron (piano), Jackie McLean (sax alto), J.R. Monterose (sax ténor), Willie jones (batterie)
Juul Anthonissen
Je n’ai découvert Jimmy Giuffre et Charles Mingus qu’assez tard, au début des années 80 (dans une collection de disques réunie par Juul Anthonissen (photo ci-contre, par Jos Knaepen), reconnaissance éternelle). Je les ai aussitôt appréciés, sans réserve, mais séparément. Un hasard de l’informatique a mis en présence ces deux morceaux qui appartiennent incontestablement au même genre musical, le jazz de la fin des années 50.

À peu près contemporains, tous deux de musiciens de jazz américains, et pourtant l’essentiel de leurs deux langages n’est-il dans ce qui les distingue, voire ce qui le sépare, ou même ce qui les oppose et non pas dans ce qu’ils ont en commun ?

La frontière que je crois voir passer entre les deux poétiques musicales est-elle bien réelle ? Si elle existe, relève-t-elle de contingences qu’on appelle, à tort, communément « raciales » (je mets des guillemets pour indiquer en raccourci que les prétendues races n’existent pas), ou s’agit-il de contingences strictement culturelles ?
Il est si tentant de penser que la musique de Mingus est ce qu’elle est en raison de ses origines, de la couleur de sa peau, de la conformation de sa boîte crânienne, de la texture de sa chevelure et autres balivernes revenues à la mode, et encore plus tentant d’entendre dans la musique de Giuffre la paleur de sa peau. Et le dérapage n’est pas loin quand surgissent les critères de qualité associés à de telles catégorisations.
Je suis abasourdi par le nombre de fois que je lis et j’entends les mots « race » et « racial » sans que personne ne songe plus à préciser que ces mots sont vides de sens. Les races n’existent pas.

Il y a peu de guitaristes (de jazz) avec lesquels je me sens bien. Jim Hall en est.
Il y a peu de trombonistes (de jazz) avec lesquels je me sens bien. Bob Brookmeyer en est. Chaque fois que je l’entends, j’ai envie que ça continue. Longtemps.
Idem pour Mingus, même si de façon générale je suis moins sensible à ses complices sur cet enregistrement, chaque fois que je l’entends avec sa joyeuse bande, son troupeau même (j’emploie ce mot sans connotation péjorative, au contraire), je tends l’oreille. Mingus, la joie véhémente faite musique.

Merci à vous, Juul, de m’avoir permis de découvrir et aimer en même temps ces musiques et beaucoup d’autres. C’était il y a près de trente ans. Ces enregistrements étaient alors eux-mêmes vieux de plus de vingt ans. Est-ce ainsi que les hommes vivent et leurs musiques au loin les suivent ?

Paris vu d’Italie

Posté dans divers, REGARDER, VOIR par kerbacho - Date : février 17th, 2011

Photo Caro M. janvier 2011

Sanhita Nandi – Raga Saraswati

Posté dans ÉCOUTER, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : février 14th, 2011

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J’aime beaucoup cet enregistrement (trop court hélas) de R. Saraswati par la jeune chanteuse Sanhita Nandi.
Le dosage de l’enregistrement est parfait : la voix est bien au-dessus du tabla et de l’harmonium) ce qui ne gache rien.
Sur son site, elle propose aussi une très prometteuse version de R. Multani, malheureusement encore plus courte.

Insel Hombroich (12)

Posté dans REGARDER par kerbacho - Date : février 9th, 2011

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en hommage à Pierre Chabert

Posté dans MOTS, REGARDER par kerbacho - Date : février 1st, 2011

Barbara Hutt vous convie à la PROJECTION de COMPAGNIE et de LA DERNIERE BANDE de Samuel Beckett

Mardi 15 février à 19h30 | COMPAGNIE | Captation avec Pierre DUX | mise en scène Pierre CHABERT
Dans Compagnie, Beckett évoque son enfance à travers de courts récits.
Beckett en général défavorable à l’adaptation scénique de ses oeuvres romanesques – écrites « pour le noir » – a cependant suivi de près le travail de mise en scène et remanié le texte. Une mise en scène sans concession de Compagnie, interprétée magistralement par Pierre Dux dont ce sera l’une des dernières apparitions sur scène. Une voix parvient à quelqu’un dans le noir.
Imaginer.

Mardi 22 février à 19h30 | LA DERNIÈRE BANDE | Captation avec Pierre CHABERT | mise en scène Samuel BECKETT
C’est dans les années soixante-dix que Samuel Beckett met en scène Pierre Chabert dans La Dernière bande. Une interprétation saluée par l’auteur – « J’aime le Krapp de Chabert ». Cette Dernière bande qui fera le tour du monde a été présentée dans le cadre du Festival Paris-Beckett 2006/2007 au Centre Georges Pompidou. Le plaisir et l’émotion de retrouver Krapp / Pierre Chabert, charismatique, incisif et romantique dans son ultime adieu à l’amour.

CENTRE CULTUREL IRLANDAIS | 5 rue des Irlandais – 75005 Paris – M° Monge / Cardinal Lemoine

Réservation indispensable: barbara.bisrepetita [a] gmail.com ou 06 86 69 56 30