Je ne me lasse pas d’écouter l’enregistrement sans doute rarissime d’un style de sitar aujourd’hui probablement disparu :
Ne fonctionne ni avec Chrome ni avec Opera
Vu hier soir au Centre culturel de Maasmechelen une pièce de Thomas Bernhard, Der Präsident , donnée par la troupe néerlandaise ‘t Barre Land.
Une pièce créée en 1975, d’abord à Vienne, puis quelques mois plus tard à Stuttgart, où venait de s’ouvrir le procès contre le groupe Rote Armee Fraktion.
Je crois qu’on a appelé cette époque les années de plomb.
C’est un théâtre de plomb, un théâtre gris et brun, douloureux.
La ressemblance avec la représentation donnée par tgSTAN l’an dernier est frappante.
La pièce est composée de deux longues arias, ou monologues, ou tirades, ou philippiques, comme on voudra.
D’abord la femme du président, puis le président lui-même.
Très impressionnant, impitoyable.
D’autant plus qu’il n’y avait qu’une vingtaine de spectateurs, y compris les deux ou trois personnes qui accompagnent les acteurs, le personnel du Centre Culturel (4).