La Casa del Poeta III – Eduardo Chillida

Posté dans REGARDER, VOIR par kerbacho - Date : décembre 7th, 2009

La Casa del Poeta III - Eduardo Chillida - photo DM
La Casa del Poeta III – Eduardo Chilida
Petite sculpture (31 x 41 x 38 cm) vue de dessus à Alden Biesen lors de l’exposition Confessiones en 2007. Merci Lut & Ivo.

Ce jour les conditions étaient assez exceptionnelles en raison de la qualité de la lumière. Il est difficile de parler de ce que suscite en moi la vue des oeuvres de Chillida. En guise de commentaire, voici une photo du fond de la cheminée de la pièce du château dans laquelle était exposée cette sculpture.

Alden Biesen - briques au fond d'une cheminée - photo DM

Le curieux motif des briques faisait fortuitement écho au graphisme anguleux de l’artiste espagnol.
Chillida

Wayne Shorter jase (1)

Posté dans ÉCOUTER par kerbacho - Date : décembre 6th, 2009

Wayne Shorter | Adam’s Apple (1966) | 6’45
 

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Laissons-les jaser

Premkumar Mallik en concert au Théâtre des Abbesses à Paris (oct. 2009)

Posté dans ÉCOUTER, HINDOUSTAN par hansbosma - Date : décembre 5th, 2009

Compte rendu de concert par Hans Bosma :

Le samedi 3 octobre le chanteur de dhrupad Premkumar Mallik a donné un concert au Théâtre des Abbesses à Paris.
Premkumar Mallik représente la tradition de Darbhanga, une des grandes traditions de dhrupad en Inde et celle, avec la tradition des Dagar, qui est le mieux représentée aujourd’hui. La tradition de Darbhanga est différente de celle des Dagar. Là où les derniers construisent note par note leur interprétation (ce qui donne parfois l’impression qu’ils sont davantage préoccupés par les notes que par le raga), les chanteurs de Darbhanga ont un style vigoureux qui s’épanouit plus dans les jhor, jhala et les bandish que dans l’alap. Le génial Ram Chatur Mallik, le plus grand chanteur de darbhanga de la deuxième moitié du vingtième siècle et le premier dont il reste des enregistrements est l’exemple même de ce style : alap assez court, bolbant et gamaks à profusion dans le jhor, jhala et dhrupads et dhamars dans un rythme souvent assez rapide.

Premkumar Mallik est aujourd’hui considéré comme une des grandes voix de cette tradition. Pour son concert parisien il a choisi le raag Marwa, un raag curieusement peu chanté dans le dhrupad. Quelques problèmes de voix, c’est sans doute le changement de température. Le climat mystérieux de Marwa ne vient pas et l’alap s’arrête dès que le sa de l’octave est atteint. Suivent des gamaks avec des sauts d’octave (s’ à s’’) qui sont typiques du style de Darbhanga. La composition est un dhrupad (12 temps) « Shiva balawa ». Il y a un travail rythmique avec des bolbants intéressants mais les tihai viennent de façon très systématiques et prévisibles. Le dhrupad est suivi par un dhamar où la voix est très tendue, sur le point de rupture parfois. Les effets, toujours les mêmes deviennent lassants. Le tout est assez rapidement bouclé.

Le deuxième raag est Adana, un raag souvent chanté après le raag Darbari. C’est un peu tôt encore dans la soirée. Un sultaal avec une composition rapide, et les mêmes défauts : c’est rapide, prévisible et sans grand intérêt.

La deuxième moitié du concert est assurée par Priyanka Mallik, la fille de Premkumar Mallik, chanteuse de khayal, qui chante dans un style qui ressemble beaucoup à celui de Parvin Sultana. Avant de commencer un gros problème de son (l’harmonium n’est pas très juste, ni le tampura, ni le tabla. Tout le monde semble assez tendu sur scène. Le raga Rageshri commence par une recherche d’effets virtuoses qui paraît presque ridicule. L’alap est quasi inexistant. Après le vilambit (très court) vient la composition traditionelle « dane dana mero », qui est bouclée en quelques minutes. Il n’y a pas grand chose à dire, ni du raga Marubihag, un khayal chanté par le père et la fille où l’harmonium n’a pas du tout les mêmes notes que Priyanka Mallik. C’est à nouveau un festival de tihai sans grand intérêt. C’est court aussi.

Viennent encore un bhajan traditionnel en raag Bhairavi et raag Khamaj. C’est assez bâclé et je ne peux m’empêcher de regretter un autre gharana sur le déclin. La réécoute des enregistrements de Ram Chatur Mallik ne fait que rajouter à l’impression. Déjà dans les enregistrements de Bidur Mallik, le père de Premkumar, avait une tendance à la répétition. C’est dans l’autre branche de la famille de Ram Chatur Mallik à Arjun Narayan Mallik qu’il faudra chercher l’avenir le Darbhanga.

Fin du compte-rendu de concert par Hans Bosma

Les morceaux suivants chantés par Ram Chatur Mallik n’ont rien à voir avec le concert mentionné ci-dessous, si ce n’est que Premkumar est son petit-fils.

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Ram Chatur Mallik
– Mangalcarana

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Ram Chatur Mallik – R. Bhairavi | Sadra – Bhavani dayani

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Ram Chatur Mallik – R. Bhatiyar | Dhamar – johi johi pyarau karai 

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Ram Chatur Mallik – R. Bhatiyar | Dhamar – e muralivale Shyam

La famille Mallik à la Médiathèque de Bruxelles.

Gêné au logis

Posté dans divers, REGARDER par kerbacho - Date : décembre 3rd, 2009

Sepp et sa famille vers 1923
Selon René, cette photo daterait de fin 1923 ou début 1924. Rosalie, sur les genoux de sa mère, est née le 1août 1922, elle aurait donc 1 an et demi. Auguste né le 18 juillet 1918 en aurait cinq, même cinq et demi. Il paraît bien petit. Si l’on en croit les dates connues, la fille assise à côté de son père serait contre toute vraisemblance non pas Marie mais Marguerite. Elle aurait 9 ans. Sepp lui en a 12.
Et s’il y avait une erreur de restranscription des dates de Marguerite et Marie ? Il faudra que j’exhume le livret de famille un de ces jours.
En attendant, je suis fasciné par le pouvoir d’attraction de ces photos. Du vivant des protagonistes, elles me laissaient totalement indifférent. Pire encore, je ne voulais ni les voir, ni rien en savoir. D’ailleurs personne dans la famille n’en parlait volontiers. Les vieilles photos étaient reléguées au fond d’un tiroir et il pesait sur elles un tabou diffus.
Aujourd’hui je les scrute dans le vain espoir d’y lire des vérités à tout jamais évanouies.