Allende

[notes prises il y a quelques mois et retrouvées dans mes brouillons]
Je ne suis pas allé voir hier soir le documentaire sur Allende.
Trop fatigué après deux jours passés accroupi dans le grenier à manipuler de la laine de verre.
N’y suis pas allé non plus parce que 30 ans après, ça me gonfle d’aller voir un documentaire sur une affaire qui est loin d’être réglée.
Je savais que je me sentirais mal en compagnie de gens qui trouveraient que c’est trop ceci, trop cela… ou, pire encore, qui ne trouveraient rien.
J’ai entendu que l’on a trouvé le film partial, rancunier…
Précisément ce que je ne voulais pas entendre : jus de consensus, confiture de compromis, niaiseries.

Le coup d’état de Pinochet fut un choc pour moi en 1973, un tremblement de terre. Lointain certes, mais un tremblement de terre quand même. J’ignorais tout du Chili, de la CIA, des coups d’état, de la torture. J’étais niais. C’est mon ami Robert, alors militant communiste, qui m’a dessillé les yeux. Ils me piquent encore.

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