Thomas Bernhard

Citation (par Sepp Dreissinger, photographe, sur son site)
« Immer, wenn man schreibt, braucht man ein Mittel, damit man schreiben kann.
Ob das die Einsamkeit ist, ein Baum oder ein Misthaufen oder ein Mensch, auf irgendetwas ist man fixiert.
Letzten Endes fast immer auf sich selber. Alles andere ist Unsinn.
 »

Quand André Müller lui demande : « Lors de notre premier entretien vous avez dit qu’il faudrait couper les oreilles à toutes les mères« , Thomas Berhard répond : « Je l’ai dit parce que c’est une erreur quand les gens croient qu’ils mettent au monde des enfants. Ils accouchent d’un aubergiste ou d’un criminel de guerre suant, affreux, avec du ventre, c’est celui-là qu’ils font naître, pas des enfants. Alors les gens disent qu’ils vont avoir un petit poupon, mais en réalité, ils ont un octogénaire qui pisse l’eau de partout, qui pue et qui est aveugle et qui boîte et que la goutte empêche de bouger, c’est celui-là qu’ils mettent au monde. Mais celui-là, ils ne le voient pas, afin que la nature puisse se perpétuer et que le même merdier se poursuive à l’infini. »

One Response to “Thomas Bernhard”

  1. débloque-notes » Blog Archive » Thomas écrit :

    [...] Thomas

    Heerlen est la ville du Sud des Pays-Bas où est né Thomas Bernhard. Dans une de ses dramolettes, un cycliste perd nuitamment des affiches sur lesquelles s [...]

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