Raga Coca-Cola (avec la TV)

(photo: Antoine Meyer)

Sans doute le plus belge des concerts que j’aie organisé à ce jour ! Cela se passait à Bruxelles, dans la cuisine exiguë d’une personne qui participait cette année-là au projet ‘Musique en appartement’ lancé par Muziekpublique.
Kushal Das s’était prêté au jeu sans broncher en jouant comme prévu trois fois une demi-heure pour trois publics différents (d’une vingtaine de personnes à chaque fois). Je crois me souvenir que finalement tout le monde avait été ravi, malgré la promiscuité, l’inconfort et le désagrément causé par l’arrivée très remarquée d’une équipe de TV, avec preneur de son et éclairagiste.

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4 Responses to “Raga Coca-Cola (avec la TV)”

  1. chico écrit :

    As you know I witnessed many indian settings,but never in a kitchen with the tabla-player under the sink.
    Poor Kushal,his sitar untuned instantly by the drafts coming in…..
    Nevertheless he managed to offer a great performance ….

  2. kerbacho écrit :

    Crois-tu que l’accord du sitar de Kushal ait souffert plus ce jour-là que ne souffrent les instruments indiens sous les projecteurs violents (et suspendus probablement trop bas) du Zuidershuis par exemple ? Je me trompe peut-être, mais je n’ai pas cette impression.
    Les instruments indiens sont toujours à la limite du désaccord et c’est dans l’ordre des choses.
    Je trouve intéressant que tu fasses cette remarque précisément au moment où j’assistais à un concert au Kasteel Vilain, hier, avec deux pianistes, l’un classique, l’autre de jazz, Jan Michiels et Kris Defoort, et où je m’interrogeais, en les écoutant, sur les paradoxes de la musique classique occidentale qui d’une part ne sait plus quoi inventer pour se donner des airs de liberté, mais d’autre part s’assujettit à la mécanique parfaite et au tempérament rigoureusement égal d’un piano à queue Bösendorfer. N’est-ce pas antinomique?
    On assiste là à des scènes que je trouve finalement cocasses quand les musiciens massent littéralement les touches du piano, comme si leurs mouvements pouvaient influencer la hauteur des notes, créer un vibrato ou un glissando, alors qu’ils restent évidemment vains.
    Le piano comme allégorie de l’industrialisation de la musique… et l’aliénation de la musique…

    L’instrumentarium classique indien échappe à cette mécanisation et c’est tant mieux.
    On en a eu l’exemple récemment avec l’extraordinaire flûte de Shashank au Zuiderpershuis. J’ai un peu de mal à comprendre comment il s’y prend pour tirer tous ces sons d’un simple tuyau de bambou. Et si vite !
    Je me posais aussi des questions de ce genre en écoutant le sitar électrique de notre ami Klaas.
    Bon, tout cela me donne très envie de réécouter le concert de Kushal cet après-midi-là, dans l’inénarrable cuisine de Cathy Z. ;-)
    Au fait, Kushal joue du surbahar au Musée Guimet à Paris le vendredi 11 mai mai. Avec l’excellent Biplap au tabla.

  3. chico écrit :

    betreffende je eerste opmerking tuning BLX versus Zuiderpershuis het volgende:Ik heb gemerkt dat de luchtvochtigheid en natuurlijk ook grote hitteverschillen een drastisch effect hebben op stemvastheid van een 20 snarig instrument,ik woon n.l.,als sitarist,in een van de vochtigste en winderigste regio’s van Nederland.
    Kushal beklaagde zich echter die dag in het bijzonder over dit probleem tegenover mij.
    In tegenstelling tot een mechanisch akoestisch instrument,zoals piano of een fluit etc ,is het vinden van de juiste noot vaak een sprong in het ongewisse,zeker als je meentgetrokken van b.v.Sa gelijk Ma Of Pa aanslaat,met b.v. een sarod glijdt men naar de verlangde noot,de sitar behoeft een zesde zintuig wanneer het de meenttechniek betreft.
    Shashank’s virtuositeit is inderdaad weergaloos,ik heb het nog eens kunnen terugkijken/luisteren via de door mij gemaakte opnames.
    Zo blijft er altijd iets magisch en onbestemds in echt goede muziek!!!

  4. Kieran écrit :

    namaste,
    visit http://www.kushaldas.com

    greetings from germany!

    kieran

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