Débloque-notes

J’ai trouvé cette photo étonnante et touchante sur le site de Barun Pal, le petit garçon assis face au plus doux des sitaristes jamais entendus.

Pour la douceur et la bienveillance qui en émanent, je la mets en ligne ici ce soir en mémoire de Mathilde, la plus douce des femmes, qui aurait eu aujourd’hui 84 ans.

Dans presque tous les enregistrements de Nikhil Banerjee on retrouve et on reconnaît, à un degré ou à un autre, son phrasé inimitable. Sa musique dégage une impression de douceur, qui jamais ne dégénère ni en langueur ni en mièvrerie. La force et la cohérence de son articulation mélodique sont saisissantes, proches de celle d’Ali Akbar Khan, avec toujours cette impression de précision infinie jusque dans les détails les plus infimes. La richesse de l’ornementation paraît infinie. Rares sont les musiciens qui atteignent cette intensité dans la durée.

Raga Ahir Bhairav | Nikhil Banerjee | tabliste inconnu | concert à Dover Lane – date inconnue

J’ignore qui est le joueur de tabla de cet enregistrement fait depuis la salle, mais ce musicien ne gâche rien.
Il existe de ce même raga un enregistrement de studio par Nikhil Banerjee, avec au tabla Shyamal Bose.

This entry was posted on Jeudi, octobre 15th, 2009 at 10:48 and is filed under HINDOUSTAN, REGARDER. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.