Mémorial

Mémorial : j’ai toujours détesté ce mot, sans comprendre pourquoi, ou sans oser le formuler.
Je viens de comprendre un peu en lisant un texte de Carl Friedman sur le Mémorial de l’Holocauste à Berlin, d’où j’extrais ceci :

    « L’intention n’est pas aussi noble qu’elle le paraît. Car il s’agit là d’une mortification faite de la douleur d’autrui, une douleur que l’on emprunte à l’entrée et que, sans les intérêts, on restitue à la sortie.»

Le dictionnaire Robert me rappelle qu’un mémorial est « écrit où sont consignées les choses dont on veut se souvenir ».
Et que fait-on de celles dont on ne veut pas se souvenir ?

Pour des raisons similaires, je me méfie du mot holocauste. Il faudra que j’y revienne ici.

Carl Friedman est l’auteur entre autres de Mon père couleur de nuit un roman (que je n’ai pas encore lu) sur le passé de déporté de son père.

Déjà vu : billet posté le 21 août, perdu par WP quelques jours plus tard

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