Mathilde dans l’escalier

Mathilde dans l’escalier – été 1989 (date à confirmer)

2 Responses to “Mathilde dans l’escalier”

  1. 20 100 écrit :

    Mécanique ou pas la joie rayonnait sur le visage d’Oma d’une manière exceptionnelle. Souvent je vois ou entends des histoires de femmes fortes je pense à elle.
    Le chat, est-ce Zigi ?

    Ici Jean parle de construire un ascenseur pour monter jusqu’au 4e, avec un vérin de 6 m de long qui serait à la cave. Il passerait par les plancher au niveau du placard de ma porte d’entrée. À bientôt 85 il aime encore les défis !

  2. kerbacho écrit :

    Oui, c’est une période lumineuse de la vie de Mathilde.
    Avec l’aide de tous, à commencer par celle de Sepp, et surtout grâce à son propre courage et à sa volonté, elle avait repris le contrôle de sa vie.
    Il y a des photos étonnantes d’elle cet été là au jardin (!) pliée en deux en train de cueillir des fraises (!).
    Elle avait repris goût à la vie et se sentait armée pour durer malgré les énormes difficultés.

    La confiance avec laquelle elle s’engageait sur cet ascenseur, fait maison et parfaitement hors normes de sécurité, m’impressionnait… et me causait des nuits d’insomnie, car je ne cessais d’imaginer ce qui se passerait si un jour elle faisait une fausse manoeuvre, ou pire, si le câble lâchait !

    Nous avions certes imaginé un système de frein avec René, mais même s’il s’était enclenché après une rupture de câble (ce qui est loin d’être sûr) il se serait produit une accélération soudaine suivie aussitôt d’un violent coup d’arrêt qui aurait probablement eu des conséquences fâcheuses.

    Nous avions bien imaginé des solutions beaucoup plus sûres, avec des vérins ou des pantographes, mais ils nous paraissaient alors hors de portée.

    Ce que nous avons fait, je ne le regrette pas, mais aujourd’hui je dis que c’était complètement irresponsable à cet égard-là.
    Merci de me fournir l’occasion de le dire. Ça me soulage.

    Oui, ce chat est Ziggy, notre regretté rouquin qui ouvrait les portes en sautant sur les clenches. Pablo, son frère âgé maintenant de 15 ans, est toujours là, assis à côté de moi en ce moment-même, guettant mon coucher pour venir sur la couette m’écraser la poitrine de tout son poids. En ronronnant bien sûr.

    Salue Jean de ma part ! :-)

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