Anupama Bhagwat, sitar
YouTube n’en finit pas de charrier des pépites ! Voici une jeune sitariste très impressionnante, malgré la brièveté et la qualité limitée des enregistrements en ligne.
Apparemment Anupama Bhagwat est une musicienne accomplie, une orfèvre du sitar, douée d’une remarquable précision et d’une finesse dans le jhalla qui rappellent celles du Buddhaditya Mukherjee d’il y a 20 ou 30 ans.
Anupama Bhagwat avec Samar Saha au tabla.
Voici un exemple de ce jhalla impressionnant de densité et d’intensité (malgré la piètre qualité du son et la brièveté de l’extrait) :
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On apprend sur son site qu’elle est une disciple de Bimalendu Mukherjee, le père et gourou de Buddhaditya Mukherjee. Tout s’explique…
On trouve sur YouTube un autre extrait de jhalla impressionnant, avec le remarquable tabliste Salar Nader.
mars 26th, 2011 at 6:50
chapeau…..peut-etre a inviter chez nous?
comme son guru ,le jeu est souvent tres mecanique,pas trop melodique.
mars 29th, 2011 at 2:18
Oui, Chico, c’est certainement une musicienne que l’on aimerait voir en concert en Europe.
Son gourou, c’est Bimalendru Mukherjee (le père), or il me semble que tu parles de Budhaditya (le fils).
D’autre part, je ne trouve pas que l’on puisse dire que leur style soit plus mécanique que mélodique.
Surtout que nous n’avons malheureusement entendu que des extraits de jhalla par Anupama Bhagwat.
Il ne faut pas confondre la clarté, la précision et la rigueur de cette musicienne avec une sécheresse mécanique que je ne lui trouve pas.
Il est vrai que ces vingt dernières années, Budhaditya, lui, est devenu mécanique au point que je l’appelle Mr Black & Decker, mais il me semble que tu connais comme moi ces enregistrements superbes du fin mélodiste qu’il a été quand il était plus jeune.
Il semble d’ailleurs que la communauté des musiciens indiens s’interroge sur ce qui a bien pu se passer dans la tête de cet artiste si prometteur dans sa jeunesse mais devenu frustrant à l’âge mûr. Frustré lui-même, peut-être ?