Daishin-in : il faut bien que le pilote se repose

La vue depuis notre chambre, le matin vers 6 heures

Vendredi dernier, 6 h du matin, heure japonaise : Vue depuis notre chambre au temple de Daishin-in dans le complexe de Myoshin-ji à Kyoto.
Bande sonore : silence, cris d’oiseaux, gong et chants de moines.
Un bien-être et une simplicité inespérés après un splendide périple de plus de onze heures sans escale, de Paris à Osaka.
Pour le voyageur, à l’arrivée, il est 11h du soir mais les horloges japonaises indiquent 9 h du matin. Tout excité on enchaine donc une nouvelle journée, sans aller se coucher. Bus, train, promenade à pied et taxi pour finir et rejoindre en fin de journée le petit temple où nous avions choisi de passer notre première nuit japonaise.

Le porche du temple de Daishin-in où nous avons passé la nuit de jeudi à vendredi.

Rigoureusement conforme aux cartes postales et aux dépliants touristiques, le porche du Daishin-in, intimide le visiteur. Immersion instantanée dans un univers de douceur végétale qui fait gangue autour de quelques gros cailloux entourés de gravier. Bois, papier, paille de riz, mousse… solitude, calme, discrétion, sourires et révérences. Quel contraste avec la grosse vingtaine d’étages de l’hôtel Imperial d’Osaka, palace infatué de son confort moquetté où nous passerons notre seconde nuit.
Cette fois ce n’est pas nous qui l’avons choisi. Il faut bien que le pilote se repose.

Hotel Imperial d'Osaka.

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