Avant-garde

Paul Collaer, musicien, musicographe, musicologue, découvreur, promoteur infatigable de la musique (notamment mais pas seulement celle du début du XXe siècle), raconte qu’il découvre le Sacre du Printemps à Bruxelles, en 1913, sous forme de partition. Il s’enthousiasme pour l’oeuvre révolutionnaire créée quelques mois auparavant à Paris et la transcrit pour piano (à quatre mains), pratique courante à l’époque pour entendre les oeuvres nouvelles ou anciennes.

Un an plus tard, dans les tranchées, il écrit à Stravinsky (qu’il ne connait pas encore), que c’est sur les champs de bataille, après avoir entendu les bruits et la fureur de la guerre, qu’il venait seulement de comprendre la polyrythmie* du Sacre.

Arrière-garde
Paul Collaer raconte que quand son ami Erik Satie lui rendait visite (tout comme Darius Milhaud, Igor Stravinsky et bien d’autres), il venait l’attendre à la sortie du lycée de Malines où lui-même enseignait la chimie.

* curieux, ce mot n’est pas dans le Petit Robert électronique !

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