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Un récital vocal hindoustani
La musique vocale de
l'Inde est un art d'élaboration instantanée, dans la
profusion et la générosité.
Né en 1984 à Kolkata, véritable Mecque de la musique classique hindoustanie, dans une lignée de maîtres de la Kirana Gharana , Arshad Ali Khan, à l'âge où les autres enfants entrent à l'école, stupéfiait déjà le monde du khyal *. Dès l'âge de 9 ans, en 1993, il défrayait la chronique lors du festival de célébration du 75e anniversaire de Bhimsen Joshi, maître incontesté de la Kirana Gharana. Adoubé à Pune par ce géant disparu l'an dernier, puis encadré par ses oncles Mashkoor et Mubarak, Arshad n'a cessé de progresser, récoltant au passage de prestigieuses récompenses, et de réjouir son audience par la confirmation de son immense talent inné. Ce qu’il chante, le khyal, n'est pas de la world music. Ou alors, s'il s'agit de musique du monde, c'est la musique d'un monde intérieur. Que l'on écoute d'une oreille attentive, mais libre.
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Pour
en savoir plus sur le khyal
(prononcer « kayal »)
Contrairement à une idée répandue, c’est essentiellement dans les passages lents, et apparemment dépourvus de virtuosité brillante, appelé bada khyal (ou grand khyal), que s’exprime cette maîtrise, plus que dans l’effervescent chhota khyal (ou petit khyal) dans lequel l’agilité peut faire diversion. Selon le style et les aptitudes du musicien ainsi que les caractéristiques du raga sur lequel sont basées les compositions, le khyal sera précédé par une introduction lente, dépourvue d’accompagnement rythmique, appelé alap, dont les connaisseurs apprécient l’élaboration. |