Mahâbhârata

Lu cet été le Mahâbhârata de Jean-Claude Carrière. Entraînant. On n’a qu’une envie : y revenir et approfondir.
Il n’y a sans doute aucun lien direct entre la Mithuna ci-dessous et le Mahâbhârata, mais qu’importe.

En sanscrit Mithuna signifie couple, et plus précisément couple enlacé

6 Responses to “Mahâbhârata”

  1. Bernard écrit :

    Carrière, oui… Je trouve l’homme très sympathique (son Vocabulaire amoureux de l’Inde est un délice). Mais personnellement, j’ai essayé à plusieurs reprises de regarder avec attention son film sur le Mahabharata, et je me suis à chaque fois endormi. Permettez, cher ami blogueur, à qui je dois tant de découvertes musicales, que je vous donne à mon tour un conseil, surtout si vous désirez approfondir le sujet. Il vous faut absolument l’ouvrage de Madeleine Biardeau sur le Mahabharata (deux forts volumes aux éditions du Seuil, 2002). C’est drôle : je suis justement en train de le lire…

    Madeleine Biardeau a aussi présidé à l’édition du Ramayana aux éditions de la Pléiade. Là, nous avons affaire à plus qu’un amateur éclairé. Elle est unanimement respectée et louée par les indianistes et les sanskritistes.

  2. kerbacho écrit :

    J’ignorais jusqu’à l’existence d’un film sur le Mahabarata par J.-C. Carrière.
    Ne le confondriez-vous pas avec celui de Peter Brook par hasard?
    Celui-là est effectivement soporifique, comme peut l’être par exemple le Lancelot du Lac de Rohmer.
    Le mérite de l’opuscule de Carrière est justement d’être léger. Quand il s’agit d’Inde, j’ai peur des forts volumes. Je suivrai volontiers vos conseils (merci, c’est noté), à l’occasion, mais je me méfie des indianistes et des sanskritistes, même et peut-être surtout quand ils sont unanimes. La pensée occidentale est souvent si réductrice, surtout quand elle est convaincue de sa supériorité… Pour prendre un exemple dans un domaine où je ne sois pas complètement ignare, on dit que Messiaen tenait sa connaissance des modes indiens de… Lavignac.
    Vous citez la Pléiade, eh bien l’article sur la musique indienne dans l’Encyclopédie de la Pléiade fournit un parfait exemple de ce qui nourrit mes réticences.

  3. Bernard écrit :

    Attention, cher Kerbacho : j’ai dit que le _respect_ pour cet auteur était unanime. Pour le reste, je vous assure qu’elle se distingue bien souvent, de façon très personnelle et toujours convaincante (en ce qui me concerne), des idées reçues concernant la formation de la culture indienne. C’est le fruit d’une vie entière de fréquentation de ces textes. Son livre, en tout cas, est considéré comme un « must » chez les philologues et philosophes. Concernant la Pléiade, je suis d’accord avec vous, ce n’est pas toujours une référence, aussi n’était-ce pas comme tel que j’en parlais. C’est seulement là que son Ramayana est publié. Je suis bien de votre avis, en particulier, à propos de cet article, presque indécent déjà par sa brièveté, sur la musique indienne dans l’Histoire de la musique de cette collection…

  4. Bernard écrit :

    P.-S. Le film de Peter Brook. C’est bien cela : projet commun avec J.-C. Carrière, voyage en Inde ensemble, tournée théâtrale (Brook metteur en scène), film (Carrière scénariste)…
    http://french.imdb.com/title/tt0097810/

  5. kerbacho écrit :

    Je ne connais pas bien Jean-Claude Carrière, mais je n’ai pas l’impression que le parti-pris de la mise en scène de Peter Brook corresponde aux choix du co-scénariste.
    Autant l’un me rend le Mahabarata accessible, autant l’autre l’éloigne de moi.

  6. Bernard écrit :

    Cela ne m’étonne pas. Jean-Claude Carrière est un bon « passeur » et un scénariste original (Bunuel…) J’ai l’impression qu’ici, la sauce n’a pas pris.

    Connaissez-vous ce merveilleux roman tamoul du IIe siècle, dont la traduction par Alain Daniélou vient tout juste d’être rééditée ? (Je viens de l’acheter chez Mala India à Waterloo) :
    http://www.kailasheditions.com/detail.php?recordID=247

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