Le printemps arrive : Novosibirsk −9º | Ulaan Baatar −5º.

Message reçu ce matin de Shanghai. je ne résiste pas au plaisir de le partager tel quel :
«
Ni hao,(orthographe non garantie)
deuxième et dernière journée à Shanghai, de retour d’une marche d’une heure dans les rues grouillantes.

Il faut vite quitter Nian Jing rd, avenue piétonne où sont les hôtels pour occidentaux et tout ce qui va avec, magasins de luxe et marques qui inondent la planète de leurs marchandises futiles et clinquantes, fast food, et raccoleurs en tous genres, (« hello! watch,bags,dvd,ipod,ladies,masage,sex…. »), et prendre la première ruelle et en 10 mètres on change de monde.

Echoppes minuscules, regroupées par quartiers spécialisés, avec toujours un recoin où l’on mange, quelle que soit l’heure, des véhicules dans tous les sens, vélos, motos, scooters pour la plupart électriques, donc silencieux, qui vous surprennent toujours, venant de partout, sur la chaussée, à contre sens, sur le trottoir.

Le piéton ici est au bas de l’échelle de priorité. Le plus gros, le plus audacieux, le plus déterminé, celui qui a l’avertisseur sonore le plus puissant, passe d’abord.
J’ai divagué dans le quartier des vendeurs d’outillage, de pièces mécaniques.
On trouve là de tout, c’est inimaginable, et en quantité gigantesque. Roulements, courroies, moteurs, engrenages, pompes, manomètres, contacteurs, disjoncteurs, tuyaux, plaques, câbles, boîtiers, etc, etc.

Il y a de quoi approvisionner le monde entier, et d’ailleurs le monde entier vient ici s’approvisioner.

Avant hier soir, a l’arrivée, j’étais bien fatigué, mais surtout mort de faim.
J’ai été dans un restaurant situé au 5ème étage d’un batiment dévolu à la restauration.
Immense lieu divisé en petits compartiments séparés par des cloisons. Des centaines de gens mangent, s’empiffrent de plats les plus divers, boivent, parlent, crient, dans un brouhaha étonnant.

Personne ne parle autre chose que le chinois, heureusement les menus sont agrémentés de photos, pas toujours explicites, donc on a droit à des surprises, bonnes et quelques fois mauvaises.
Mais qu’importe,il n’est d’ailleurs pas toujours facile d’identifier ce qu’il y a dans l’assiette, les Chinois mangent tout, animaux, plantes, insectes, légumes, herbes, fruits bouillis, grillés, sautés, rôtis, farcis, à la vapeur… avec beaucoup d’épices.
Au final un régal et le ventre bien rempli pour une somme dérisoire.

Voila un aperçu de mon escale à Shanghai. Je retourne dans ma chambre, quelques gammes et arpèges en do mineur avant une sieste en dodo certainement mineur aussi, avant une longue nuit de retour vers Paris.
Départ 23h45 locales, 16h45 en heure flamande, arrivée prévue à 5h30 à cdg, après un long survol de la Chine, Mongolie, Sibérie, entin tu connais une partie de la route.

Le temps se réchauffe un peu en Sibérie à cette saison. À l’aller, de jour, on voyait bien les immensités enneigées et les fleuves gelés, mais il ne faisait pas trop froid: Novosibirsk −9º | Ulaan Baatar −5º.

Salut,
R.
»

One Response to “Le printemps arrive : Novosibirsk −9º | Ulaan Baatar −5º.”

  1. Alice écrit :

    Etonnant.
    C’est ainsi. Ni ya’ yo. Les humains ne peuvent pas fabriquer un arbre.
    (Oiseau Volant, in, Sagesse des Indiens d’Amérique, Paris, 1995, p.32)

    Si vous le pouvez dites aujourd’hui à Oiseau Volant de se garder du
    nuage invisible.

    alice

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