Sougata Roy Chowdhury en concert au Musée Guimet, à Paris

Posté dans ÉCOUTER, ENTENDRE, HINDOUSTAN, REGARDER par kerbacho - Date : octobre 9th, 2011

J’ai eu la chance d’entendre Sougata Roy Chowdhury en concert à Köln avant l’été, dans une de ces petites galeries indianisantes comme on en voit dans toutes les villes d’Europe, où l’on vend des objets artisanaux, magnifiques au demeurant, à des prix qui (me) laissent songeur et me mettent mal à l’aise.
Les Indiens qui se lancent et persistent dans l’exercice difficile du métier de musicien devraient y réfléchir à deux fois, car cette voie-là ne fait pas recette. Ils y gagnent en un soir tout juste de quoi payer le coussin en kilim sur lequel ils sont assis (au prix où il est vendu par cette galerie). La très jolie salle, d’une capacité d’une quarantaine de sièges et même plus, si l’on se pousse un peu, n’accueillait ce jour-là qu’une dizaine de personnes. En dépit de ce décor pourtant idéal sur le plan de l’esthétique, je me suis senti d’emblée submergé par la morosité, importuné par le poids des malentendus qui entourent la réception de la musique indienne.
Je pensais à la condition des artisans, à celle des musiciens, au contraste entre leur monde et l’opulence des bourgeois de Cologne.

Je connaissais un peu Sougata, fringant jeune homme, pour l’avoir rencontré en coulisses il y a longtemps à Paris, puis pour avoir eu des contacts indirects avec lui, surtout au sujet de la très belle collection d’enregistrements anciens de musique classique indienne de son père Sarabari Roy Chowdhury. Mais pas pour sa réputation de musicien qui n’était pas arrivée jusqu’à moi comme celle d’un professionnel du calibre de ceux qui m’intéressent d’habitude. À tel point que jusqu’à ce samedi de juin 2011 je ne connaissais à peu près rien de son itinéraire musical et que j’avais beaucoup hésité avant de me rendre à Cologne pour ce concert.
Sugata Roy Chowdhury aka Babui

Comme souvent, c’est quand on s’y attend le moins que les miracles se produisent. Au fur et à mesure que j’écoutais Sougata, découvrant la richesse et la subtilité de sa musique, et sa maîtrise du sarod, les pensées pénibles d’avant le concert se sont évanouies. Entre autres évocations, j’ai pensé fugitivement au jeu de Partho Sarathy, sans doute pour sa douceur. Un rapprochement confirmé après le concert à la lecture de la biographie de Sougata : tout comme Partho (et de nombreux autres joueurs de sarod de grand talent), il a été l’élève de Dhyanesh Khan***, sarodiya trop tôt disparu.

Je recommande donc chaudement le concert qui se donnera au Musée Guimet – Paris – 6, place d’Iéna : vendredi 14 octobre à 20h30 : Sougata Roy Chowdhury (sarod) & Prabhu Edouard (tabla)

Les mérites de Prabhu étaient heureusement arrivés jusqu’à mes oreilles depuis longtemps déjà !

*** Je ne connais que quelques enregistrements audio de Dhyanesh Khan dont un LP Chhanda Dhara, et un seul enregistrement vidéo sur lequel on ne le voit d’ailleurs que peu :

Asad Ali Khan est mort

Posté dans divers, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : juin 14th, 2011

Depuis quelques temps je m’étonnais par devers moi de ne plus rien entendre d’Asad Ali Khan, peut-être parce que je passais en revue dans mon esprit les musiciens actifs dans le genre dhrupad et ressentais son absence.
Ce maître de la rudra veena de la Jaipur Gharana des beenkars vient de décéder à Delhi à l’âge de 74 ans.
Ce bloc-notes se change en lugubre rubrique nécrologique.

Sadiq Ali & Asad Ali
Asad Ali Khan avec son père Sadiq Ali Khan

Le dhrupad dit de style kharbandi pratiqué par Asad Ali Khan (à ne pas confondre avec son homonyme chanteur) était austère comme il se doit, mais pas dépourvu d’ostentation. La position de l’instrument tenu obliquement sur l’épaule du musicien est d’une grande élégance. Quiconque a vu ce musicien en concert a forcément été frappé par la dignité de son port et la solennité un peu cérémonieuse des gestes qu’il faisait en manipulant son instrument.
Il me revient à l’esprit que j’avais eu des contacts sympathiques avec l’un de ses disciples occidentaux, allemand je crois, dont le nom m’échappe maintenant, qui avait obtenu des moyens financiers pour le suivre et le filmer pendant plusieurs semaines en Europe et en Inde. J’ignore si ce documentaire a jamais été publié.

(Re)lire ce qu’Asad Ali Khan dit au sujet du tarparan et, bien sûr, écouter sa musique, par exemple ici

Dhrupad : inflation spirituelle ?

Posté dans ÉCOUTER, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : mai 8th, 2011

On lit dans les annonces de concerts que « les Gundecha Brothers, Umakant et Ramakant, invités au India Festival à Bozar en 2007, reviennent à Bruxelles pour enchanter le public par leur interprétation exquise du dhrupad ». La présentation sur le site de Bozar enfile allègrement les clichés : « la forme la plus ancienne et la plus pure de la musique indienne classique [...], le dhrupad est de nature spirituelle [...], sa richesse se fonde sur le déploiement systématique et majestueux des ragas traditionnelles (sic) ».
On peut oublier ce verbiage, mais la date du samedi 4 juin 2011 est à marquer dans nos agendas, car un concert de ces musiciens est une expérience de qualité, à condition toutefois de n’être pas allergique au dhrupad. Ce que je ne suis pas, puisque récemment encore je recommandais ici même l’écoute d’un enregistrement des Gundecha Brothers comme excellente introduction au langage et aux procédés techniques de la musique classique indienne.
Une bonne familiarité du dhrupad permet notamment de mieux saisir la spécificité de certains styles de khyal vocal, comme par exemple celui de l’Agra Gharana, ou même de khyal instrumental, comme celui de la Maihar Gharana, restés fidèles à certaines particularités du dhrupad.

J’ignore le cachet des Gundecha Broz, mais il me semble que s’il a fallu, pour mettre sur pied ce concert, le soutien de deux banques en plus de celui de l’Ambassade de l’Inde et qu’on demande en plus 15 € au public (tarif unique annoncé sur la page d’annonce du concert : fauchés, chômeurs, étudiants s’abstenir !), cela suppose que la bosse du commerce n’est incompatible ni avec la bosse de la musique ni même avec « la nature spirituelle du dhrupad ».
Quelle ne fut pas ma surprise, quand j’ai voulu retenir mon billet en ligne, de voir le tarif passer à 17 € au lieu des 15 € annoncés ! Une telle inflation serait-elle un effet secondaire du caractère spirituel du dhrupad ?
Je crois que finalement j’écouterai plutôt un CD ce soir-là, par exemple l’un des rares enregistrements des Senior Dagar (dont on trouve un extrait ici), dont le chant est moins policé, moins « choral » que celui des Gundecha. On y gagne en virilité ce qu’on perd en préciosité et on n’y perd pas au change.

Arshad Ali Khan en concert à Bruxelles le 27 mai

Posté dans divers, ÉCOUTER, HINDOUSTAN, REGARDER par kerbacho - Date : avril 13th, 2011

Arshad Ali Khan en concert à Bruxelles 27 mai 2011

Le concert à Bruxelles est gratuit mais le nombre de places limité.
Veuillez réserver sans tarder par un message adressé à concert@tarana.be en indiquant le nombre de places souhaité (deux max. par adresse de réservation).

Renseignements : www.tarana.be

Écouter Arshad Ali Khan

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Arshad Ali Khan | Raga Darbari – Tarana

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Arshad Ali Khan | Raga Bhoopal Todi – vilambit gat

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Arshad Ali Khan | Raga Bhoopal Todi – drut gat

In vina veritas : Lalmani Mishra

Posté dans divers, ÉCOUTER, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : avril 11th, 2011

Lalmani Mishra, vicitra vina

Quand on sait la précision requise du musicien pour intoner la note juste – et quand je dis « la note », c’est en musique classique indienne non seulement la note elle-même mais aussi et surtout l’ornementation [plus ou moins élaborée selon le contexte] qui conduit à cette note, et sans oublier l’ornementation plus ou moins élaborée par laquelle on quitte la-dite note – quand on sait, disais-je donc, leur maîtrise à la fois mentale et de motricité ultra-fine, on ne peut que rester pantois devant les grands musiciens, vocalistes ou instrumentistes.
Sur la vicitra vina, jouée avec une boule de verre qui glisse à même les cordes pincées par la main droite à l’aide de plectres, il me semble que l’exercice est encore plus brillant, car le résultat est soit parfait soit… insupportable (ce qui n’est évidemment pas le cas ici !).
La vicitra vina, c’est l’épreuve de vérité.

Lalmani Mishra, vichitra veena – Raga Bhairavi

Lalmani Mishra, vichitra veena – Raga Ananda Bhairavi
« A borrowed raga from Carnatic Music, Ananda Bhairavi enfolds itself as a Dadra. »

Lalmani Mishra, vichitra veena – Raga Sindura
La qualité des images est terriblement détériorée, le timbre acidulé n’est plus qu’une caricature, mais la démonstration de la virtuosité de la main gauche du musicien est époustouflante.

Lalmani Mishra, vichitra veena – Raga Bhupali

Lalmani Mishra, vichitra veena – Raga Madhukali (Madhuvanti, Multani, Ramkali)

Lalmani Mishra, vichitra veena – Raga Tilang

C’est un de mes grands regrets de n’avoir jamais vu en concert ni feu Lalmani Mishra, ni feu son fils Gopal Shankar Mishra, ni aucun autre joueur de vicitra vina. Il faut dire qu’il n’y en a pas beaucoup, peut-être parce que l’instrument ne tolère aucune médiocrité ?
Je voue une immense admiration à Lalmani Mishra et éprouve pour lui une profonde gratitude.
Un de mes voeux les plus chers : organiser un jour quelques concerts de vicitra vina.

Rajrupa Chowdhury – Raga Rageshwari

Posté dans divers, ÉCOUTER, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : avril 2nd, 2011

Rajrupa Sen, sarod – Parimal Chakroborty, tabla – Raga Rageshwari

Le son est médiocre, trop compressé, mais la musique vaut qu’on endure quelques désagréments.
Rajrupa Chowdhury (née Sen) est une disciple du sitariste Sanjoy Bandopadhyay, remarquable musicien et pédagogue.

On peut aussi réécouter ceci dont le son est encore pire (saturé, trop de reverbération,…) mais quelle musique !

Rajrupa Sen, sarod – Parimal Chakroborty, tabla – Raga Dibavati

Nandalal Ghosh, sarod

Posté dans ÉCOUTER, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : avril 1st, 2011

Nandalal Ghosh est un musicien aussi remarquable que méconnu, dont je ne connaissais à ce jour que deux enregistrements captés à la radio indienne à Delhi. Le premier est le Raga Tilak Shyam. Le second est le bien rare raga Brindavani Sarang que j’avais oublié de mettre en ligne et que voici :

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Aocar

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Vilambit Gat

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Drut Gat

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Announcement

Nandalal Ghosh, sarod – Prem Vallabh, tabla – Raga Brindavani Sarang – AIR Delhi 03- 2002

Nandalal Ghosh

Et voici que je tombe, ce soir, sur tout à fait autre chose :

Nandalal Ghosh, sarod – Shaik Dawood, tabla – Raga Lalit (1979)

Bahadur Khan – R. Khamaj

Posté dans divers, ÉCOUTER, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : mars 31st, 2011

Dans son excellentissime émission de France Musique consacrée à ce raga, Patrick Moutal place Rag Khamaj très haut dans le firmament des mélodies indiennes.

À la fin de l’année dernière est apparue sur YouTube une interprétation remarquable de ce raga par un musicien trop peu connu à mon goût, et que je place très haut dans mon propre panthéon indien, comme le confirment d’ailleurs les quelques liens ci-dessous.

Bahadur Khan, sarod – Rag Khamaj

Bhoop Mand
Ritwik Ghatak à Anvers
Raga Mangalkauns
Bahadur Khan – le LP de la réserve de la Médiathèque
34 secondes de Bahadur Khan
Bahadur Khan – the man with the naked heart
Bahadur Khan en photo

Ecouter la musique comme la seule chose qui existe au monde

Posté dans ÉCOUTER, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : mars 29th, 2011

À la question de savoir si je connaissais ceci et ce que j’en pensais, je ne sais trop quoi répondre.
Je crois que je ne connaissais pas… ou alors je suis peut-être passé sur ce site comme sur tant d’autres pour l’oublier presque aussitôt.
Même s’il ne correspond pas à mon tempérament obstinément autodidacte, ce guide interactif de la musique classique indienne possède peut-être de grandes qualités pédagogiques.
Il n’est probablement pas dépourvu d’intérêt pour quelqu’un qui cherche à s’informer, et au prix où il est, il me semble que le risque est de toute façon limité. Je serais heureux que l’on m’en donne des nouvelles que je relayerais volontiers.

Quant à moi, ce que je conseillerais à un auditeur occidental pour essayer de s’imprégner de façon consciente et active de la musique indienne, c’est d’écouter de façon justement consciente et active :
- surtout ne rien faire d’autre en même temps,
- rester les yeux fermés,
- se concentrer exclusivement sur la musique en train de se faire,
- ne pas penser à autre chose que les notes elles-mêmes. Les suivre mentalement comme si c’était la seule chose qui existe au monde.
- s’interdire toute image, toute évocation, toute rêverie.

Pour cela, je recommande d’écouter du dhrupad, surtout les alap, forme ancienne, très dépouillée, charpentée très clairement, centrée sur l’exposition des caractéristiques essentielles du raga, lequel est développé avec un soin extrême (par les bons musiciens).
Je recommande par exemple les Gundecha Brothers. Leur chant est dépouillé, mais plutôt agréable et toujours très soigné (peut-être trop au goût de certains). Ses qualités facilitent la concentration sur l’énoncé musical.
L’usage d’un casque d’écoute est fortement propice lui aussi à l’immersion totale.

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Gundecha Brothers – Raga Behag – Alap – extrait du CD Sattva | Sense World Music

Réécouter plusieurs fois de suite les cinq premières minutes.
Maintenant commence l’exercice actif : il faut chanter tout en écoutant. Une seule note, toujours la même, la tonique, le SA (ou le DO) d’un bout à l’autre de l’alap.
Pas chantonner, pas murmurer, non, chanter fort et tenir la tonique avec assurance.
Ne pas chanter d’autre note que cette tonique, le SA.
Attention à la respiration, un quart d’heure, c’est long !

Ce petit exercice permet à mon avis de comprendre (ou de réapprendre ?) petit à petit (ne pas s’étonner que ça ne marche pas dès la première fois, ça peut même durer longtemps… des années peut-être) ce qu’est la musique modale, cette musique dans laquelle la tonique ne bouge pas et ne s’efface jamais, d’un bout à l’autre du morceau qui peut pourtant durer des heures, cette musique dont la plupart d’entre nous autres Occidentaux avons perdu le sens en raison de la domination multiséculaire de la polyphonie et de l’harmonie.

Chantez invariablement le bourdon, comme la tanpura et en même temps écoutez les notes chantées par les frères Gundecha. Petit à petit vous prendrez conscience du rapport entre cette tonique universelle, le SA, et les autres notes du raga. Vous sentirez physiquement les intervalles qui les lient (ou les séparent), et petit à petit se dessineront les mouvements mélodiques caractéristiques qui, dans le cadre du raga présenté, permettent de passer d’une note à une autre.

Cela ne suffit pas encore bien sûr à comprendre ce qu’est ce raga, dans ce cas Behag, mais c’est le terreau expérimental sur lequel se développeront les investigations futures.

Cet exercice très plaisant tel que je le décris, s’il est bien fait, procure un commerce quasi charnel avec le raga. Je crois qu’on peut difficilement faire plus clair, plus didactique, que le chant dhrupad des Gundecha Broz. 

Gundecha Brothers - CD Sattva - 2005

Anupama Bhagwat, sitar

Posté dans divers, ÉCOUTER, HINDOUSTAN, REGARDER par kerbacho - Date : mars 25th, 2011

YouTube n’en finit pas de charrier des pépites ! Voici une jeune sitariste très impressionnante, malgré la brièveté et la qualité limitée des enregistrements en ligne.
Apparemment Anupama Bhagwat est une musicienne accomplie, une orfèvre du sitar, douée d’une remarquable précision et d’une finesse dans le jhalla qui rappellent celles du Buddhaditya Mukherjee d’il y a 20 ou 30 ans.

Anupama Bhagwat avec Samar Saha au tabla.

Voici un exemple de ce jhalla impressionnant de densité et d’intensité (malgré la piètre qualité du son et la brièveté de l’extrait) :

On apprend sur son site qu’elle est une disciple de Bimalendu Mukherjee, le père et gourou de Buddhaditya Mukherjee. Tout s’explique…

Anupama Bhagwat

On trouve sur YouTube un autre extrait de jhalla impressionnant, avec le remarquable tabliste Salar Nader.