Forschung

Posté dans divers, MOTS par kerbacho - Date : septembre 10th, 2011

Forschung ist die Kunst, den nächsten Schritt zu tun.
Kurt Lewin*
En hommage à Lucien dont c’est aujourd’hui le 80e anniversaire.

En français, cela donnerait quelque chose comme : la recherche est l’art de faire le pas suivant.
Ou, peut-être plus librement : la recherche est l’art de faire un pas de plus.

*cité par Pierre Bourdieu en tête du chapitre « Questions de méthode » dans « Les règles de l’art »

Blek le Roc est mort

Posté dans divers par kerbacho - Date : juin 19th, 2011

Est-ce la loi des séries ? En tout cas je reste dans le registre nécrologique.
Hubert (vers 1966?)
Hubert est mort à l’âge de 58 ans.
La mort d’un cousin, proche camarade de jeunesse au début de l’adolescence, suscite des sentiments mitigés que la pudeur et la bienséance dicteraient de filtrer.
Quand on s’est perdu de vue depuis cinquante ans, que pèsent ces souvenirs de quelques années tendres mais décisives, de découverte du monde et de nous-mêmes ?

Des souvenirs sans doute unilatéraux et en tout cas pas partagés depuis.

Hubert était fort, j’étais gringalet. Son ossature robuste, sa carrure musclée, sa mue précoce et son système pileux inspiraient aux autres enfants un respect derrière lequel je pouvais cacher ma poitrine imberbe et rachitique. J’avais pour lui une vraie amitié, comme on en a finalement peu dans sa vie.
Hubert était fort, fidèle, droit, modeste, courageux, téméraire s’il le fallait.

Déçu par le résultat, j’ai toujours détesté ce portrait de lui, posé dans les ruines du moulin de Bodo, avec l’appareil Kodak 6×9 grande bobine que je venais de recevoir en cadeau ce jour-là. Ma première photo peut-être.
Box Kodak 6x9

La voici devenue soudain précieuse, même si on n’y voit malheureusement pas les yeux d’Hubert. Si ma mémoire est bonne, il les avait clairs, comme feu son père Auguste.

Auguste

À cette époque, quand j’en étais encore à chercher ce qu’il pouvait bien y avoir à découvrir après Fripounet et Marisette, Sylvain et Sylvette, Chouette-Ma-ma et autres BD catholiques pour enfants, c’est Hubert qui m’a fait découvrir les mâles bandes dessinées Akim et Blek Le Roc (que je n’ai eu aucune difficulté à retrouver près de cinquante ans après dans le grand grenier de l’internet).
Akim

Jeune, Hubert était blond et avait la mèche rebelle.
Ne le voyais-je pas comme une espèce de Blek le Roc ?
Blek Le Roc
Un peu plus tard, Hubert me ferait découvrir Satanik, des photos-romans plus épicés, qu’il nous montrait en cercle très restreint dans le plus grand secret, mais sans me les prêter (je crois qu’ils m’auraient brûlé les doigts) ni me dire d’où il les sortait (il savait garder les secrets).
Satanik Satanik
Je me souviens de mon étonnement devant la fascination exercée sur mes camarades par ces exhibitions de bikinis (ce mot venait d’apparaître, comme spoutnik) et de soutiens-gorge pointus. Comme depuis l’enfance j’étais familier de l’atelier de couture de ma tante où les dames se déshabillaient sans vergogne et souvent ne se rhabillaient pas entre deux essayages, ces atours féminins m’intéressaient beaucoup moins que la mystérieuse (et très graphique) combinaison de Satanik avec son crâne et son squelette parfaitement dessinés. Je n’avais jamais rien vu de tel et me demandais comment ça se mettait et à quoi ça servait.

Plus tard, c’est encore Hubert qui me ferait découvrir mes premiers romans de gare qu’il ne lisait pas lui-même. Des polars vaguement sulfureux et médiocres qui n’avaient sans doute de charme que celui de l’interdit, et dont je n’ai gardé aucun souvenir. Il m’en avait refilé une cargaison que j’ai si bien planquée que je ne la retrouvais plus.
Comme Hubert était entré très jeune dans le monde du travail, j’ai eu la chance, grâce à lui, d’être ainsi initié plutôt jeune et sans trop de complexes à un monde et une (sous-)culture à côté desquels je serais passé si je n’avais fréquenté que « la bibliothèque pour tous » comme le voulait ma mère, ainsi que le lycée, où l’on apprenait le latin.

Ma dernière rencontre avec Hubert date du vidage de la forge de mon père, il y a une quinzaine d’années. À sa grande surprise, je lui ai proposé de troquer une énorme double meuleuse de forgeron dont je ne n’avais évidemment pas l’usage mais dont lui serait un digne propriétaire, contre une petite meuleuse de table dont je me sers depuis régulièrement. En pensant à Hubert et à Joeph.

Asad Ali Khan est mort

Posté dans divers, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : juin 14th, 2011

Depuis quelques temps je m’étonnais par devers moi de ne plus rien entendre d’Asad Ali Khan, peut-être parce que je passais en revue dans mon esprit les musiciens actifs dans le genre dhrupad et ressentais son absence.
Ce maître de la rudra veena de la Jaipur Gharana des beenkars vient de décéder à Delhi à l’âge de 74 ans.
Ce bloc-notes se change en lugubre rubrique nécrologique.

Sadiq Ali & Asad Ali
Asad Ali Khan avec son père Sadiq Ali Khan

Le dhrupad dit de style kharbandi pratiqué par Asad Ali Khan (à ne pas confondre avec son homonyme chanteur) était austère comme il se doit, mais pas dépourvu d’ostentation. La position de l’instrument tenu obliquement sur l’épaule du musicien est d’une grande élégance. Quiconque a vu ce musicien en concert a forcément été frappé par la dignité de son port et la solennité un peu cérémonieuse des gestes qu’il faisait en manipulant son instrument.
Il me revient à l’esprit que j’avais eu des contacts sympathiques avec l’un de ses disciples occidentaux, allemand je crois, dont le nom m’échappe maintenant, qui avait obtenu des moyens financiers pour le suivre et le filmer pendant plusieurs semaines en Europe et en Inde. J’ignore si ce documentaire a jamais été publié.

(Re)lire ce qu’Asad Ali Khan dit au sujet du tarparan et, bien sûr, écouter sa musique, par exemple ici

Arshad Ali Khan en concert à Bruxelles le 27 mai

Posté dans divers, ÉCOUTER, HINDOUSTAN, REGARDER par kerbacho - Date : avril 13th, 2011

Arshad Ali Khan en concert à Bruxelles 27 mai 2011

Le concert à Bruxelles est gratuit mais le nombre de places limité.
Veuillez réserver sans tarder par un message adressé à concert@tarana.be en indiquant le nombre de places souhaité (deux max. par adresse de réservation).

Renseignements : www.tarana.be

Écouter Arshad Ali Khan

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Arshad Ali Khan | Raga Darbari – Tarana

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Arshad Ali Khan | Raga Bhoopal Todi – vilambit gat

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Arshad Ali Khan | Raga Bhoopal Todi – drut gat

In vina veritas : Lalmani Mishra

Posté dans divers, ÉCOUTER, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : avril 11th, 2011

Lalmani Mishra, vicitra vina

Quand on sait la précision requise du musicien pour intoner la note juste – et quand je dis « la note », c’est en musique classique indienne non seulement la note elle-même mais aussi et surtout l’ornementation [plus ou moins élaborée selon le contexte] qui conduit à cette note, et sans oublier l’ornementation plus ou moins élaborée par laquelle on quitte la-dite note – quand on sait, disais-je donc, leur maîtrise à la fois mentale et de motricité ultra-fine, on ne peut que rester pantois devant les grands musiciens, vocalistes ou instrumentistes.
Sur la vicitra vina, jouée avec une boule de verre qui glisse à même les cordes pincées par la main droite à l’aide de plectres, il me semble que l’exercice est encore plus brillant, car le résultat est soit parfait soit… insupportable (ce qui n’est évidemment pas le cas ici !).
La vicitra vina, c’est l’épreuve de vérité.

Lalmani Mishra, vichitra veena – Raga Bhairavi

Lalmani Mishra, vichitra veena – Raga Ananda Bhairavi
« A borrowed raga from Carnatic Music, Ananda Bhairavi enfolds itself as a Dadra. »

Lalmani Mishra, vichitra veena – Raga Sindura
La qualité des images est terriblement détériorée, le timbre acidulé n’est plus qu’une caricature, mais la démonstration de la virtuosité de la main gauche du musicien est époustouflante.

Lalmani Mishra, vichitra veena – Raga Bhupali

Lalmani Mishra, vichitra veena – Raga Madhukali (Madhuvanti, Multani, Ramkali)

Lalmani Mishra, vichitra veena – Raga Tilang

C’est un de mes grands regrets de n’avoir jamais vu en concert ni feu Lalmani Mishra, ni feu son fils Gopal Shankar Mishra, ni aucun autre joueur de vicitra vina. Il faut dire qu’il n’y en a pas beaucoup, peut-être parce que l’instrument ne tolère aucune médiocrité ?
Je voue une immense admiration à Lalmani Mishra et éprouve pour lui une profonde gratitude.
Un de mes voeux les plus chers : organiser un jour quelques concerts de vicitra vina.

Rajrupa Chowdhury – Raga Rageshwari

Posté dans divers, ÉCOUTER, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : avril 2nd, 2011

Rajrupa Sen, sarod – Parimal Chakroborty, tabla – Raga Rageshwari

Le son est médiocre, trop compressé, mais la musique vaut qu’on endure quelques désagréments.
Rajrupa Chowdhury (née Sen) est une disciple du sitariste Sanjoy Bandopadhyay, remarquable musicien et pédagogue.

On peut aussi réécouter ceci dont le son est encore pire (saturé, trop de reverbération,…) mais quelle musique !

Rajrupa Sen, sarod – Parimal Chakroborty, tabla – Raga Dibavati

Bahadur Khan – R. Khamaj

Posté dans divers, ÉCOUTER, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : mars 31st, 2011

Dans son excellentissime émission de France Musique consacrée à ce raga, Patrick Moutal place Rag Khamaj très haut dans le firmament des mélodies indiennes.

À la fin de l’année dernière est apparue sur YouTube une interprétation remarquable de ce raga par un musicien trop peu connu à mon goût, et que je place très haut dans mon propre panthéon indien, comme le confirment d’ailleurs les quelques liens ci-dessous.

Bahadur Khan, sarod – Rag Khamaj

Bhoop Mand
Ritwik Ghatak à Anvers
Raga Mangalkauns
Bahadur Khan – le LP de la réserve de la Médiathèque
34 secondes de Bahadur Khan
Bahadur Khan – the man with the naked heart
Bahadur Khan en photo

Anupama Bhagwat, sitar

Posté dans divers, ÉCOUTER, HINDOUSTAN, REGARDER par kerbacho - Date : mars 25th, 2011

YouTube n’en finit pas de charrier des pépites ! Voici une jeune sitariste très impressionnante, malgré la brièveté et la qualité limitée des enregistrements en ligne.
Apparemment Anupama Bhagwat est une musicienne accomplie, une orfèvre du sitar, douée d’une remarquable précision et d’une finesse dans le jhalla qui rappellent celles du Buddhaditya Mukherjee d’il y a 20 ou 30 ans.

Anupama Bhagwat avec Samar Saha au tabla.

Voici un exemple de ce jhalla impressionnant de densité et d’intensité (malgré la piètre qualité du son et la brièveté de l’extrait) :

On apprend sur son site qu’elle est une disciple de Bimalendu Mukherjee, le père et gourou de Buddhaditya Mukherjee. Tout s’explique…

Anupama Bhagwat

On trouve sur YouTube un autre extrait de jhalla impressionnant, avec le remarquable tabliste Salar Nader.

The Padma Shri has lost its glory: Buddhadeb

Posté dans divers, HINDOUSTAN par kerbacho - Date : mars 23rd, 2011

Sarodia Pt Buddhadeb Dasgupta is known to speak his mind. On a warm summer morning, he agreed to engage in a candid conversation with CT about missing out on life’s opportunities, not being able to work with Satyajit Ray and being snubbed by critics, most part of his life

source : http://timesofindia.indiatimes.com/

You could have been a part of Satyajit Ray’s « Pather Panchali ». What happened exactly?
One day, as I was coming back from office, I noticed a taxi waiting outside my home with a Bengali gentleman, in dhuti panjabi, inside. My friend, photographer Subrata Mitra, asked if I would play for a film that Satyajit babu was working on. In those days, we could do nothing without the permission of our gurus. I said ‘no’ because my guru, Pt Radhika Mohan Moitra, had expressed his displeasure at this. That gentleman in the taxi was Satyajit Ray. I really regret that this happened because of my gurubhakti! I consider it as part of my gurudakshina.

Did you get any opportunities to score music for films after this incident?
No. It needs a lot of prospecting. And frankly, at this age, I neither have the time, nor the mood for doing such a thing.

Do you feel that you started experimenting with Rabindrasangeet a little too early? That it would have been easier to work on them because of the copyright being lifted?
I refrained from playing Rabindrasangeet note to note. When Ustad Vilayat Khan presented the song, ‘Bhenge mor ghorer chabi’ on the sitar, I was inspired and started experimenting with Tagore’s songs. My first composition was ‘Sedin dujone dulechhinu boney’, in Raag Pilu. In 1978, I sent this tune as the concluding piece for the National Programme on All India Radio. I was slightly apprehensive as the radio panel had some eminent musicians who would frown at my audacity for having experimented with Tagore’s songs. To my utter surprise, they never challenged me! Later, Suchitra Mitra expressed her desire for doing a show with me after listening to my compositions. We performed together in 1985. I played the sarod, V Balsara was on the piano and Suchitradi on vocals. The programme got great reviews so I requested Suchitradi if we could do more such programmes and possibly, come out with an album. Strangely, she gave me the cold shoulder. After some months, she did a grand show with Ustad Amjad Ali Khan, who, incidentally, also incorporated notes from Rabindrasangeet. As luck would have it, critics started raving and it was understood he was the first to pioneer this on the sarod. Again, sadly, I missed out.

Did you, at any point of time after rejecting the Padma Shri, feel that perhaps you missed out again?
I am very happy with my decision. When I refused, I had said, ‘All these days, the Padma Shri had been awarded to people half my age, most of who, were undeserving of such great an award. Suddenly, presenting this award to me, as I head towards the cremation ground, was ridiculous.’ I remember telling them that if I accept this now, I would become a comic figure to the whole music community. I think, the Padma Shri has lost its glory. If someone has to qualify for the Padma Shri, he has to have the advantage of the right channels.

Channels?
Either a very powerfully placed government employee has to recommend your name. Or the community you belong to, has to vociferously push you forward. The state government’s support also helps, sometimes.

How do you think Bengal, as a state, has valued classical musicians in comparison to other states?
Bengali classical musicians have been skimpily appreciated. In other states like Maharashtra and some South Indian states, the whole community will back you if you happen to be in the race for the Padma Shri. I remember Bhimsen Joshi once leapt on to the stage to tune the tanpura of a young performer.

Do you think that it is the job of a classical musician to entertain as well?
Not at all! There have been musicians who have been extroverts on the stage, playing to the audience for an applause. Entertain? Yes, but only by appealing to the hearts of the listeners.

Some critics of today might not agree with what you say. They call you a recluse…
I have never tried to rebel against criticisms despite being unfairly judged. Neither have I said anything politically incorrect nor have I desisted from saying certain unpalatable truths. Unlike other musicians, I had a regular job, and a very unmusical one too. So I couldn’t mingle with the music fraternity.

Were you in some kind of a comfort zone, then?

My regular job (in a power distribution company) earned me my daily bread. Judging by the way Bengali musicians and artistes have been treated so far, I would never have been able to live comfortably if I didn’t have this job. I had to do it because I was afraid of starving to death. Any other musician, given my circumstances, would have perished. Ustad Ali Akbar Khan, Pt Ravi Shankar, etc were definitely more courageous, had circumstances in their favour and the required amount of time to devote to music. Music is a very jealous task mistress. However much I rant against my job, it did give me the courage to jump into music as a whole time career at 55. And at that age, how much fame can you attain? Half your life has gone!

The first two parts of your autobiography are out. When can we expect the third?
I never consciously tried to be a writer. I write just as I speak. I am working on the third part and it should be out soon.

Ravi Shankar – Raga Malkauns

Posté dans CARNATIC, divers, ÉCOUTER, ENTENDRE, HINDOUSTAN, REGARDER, VOIR par kerbacho - Date : mars 22nd, 2011



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Raga Malkauns – Alap – par Ravi Shankar (1966)



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Raga Malkauns – Jod – par Ravi Shankar (1966)

Depuis que j’ai vu (en film – merci Klaas !) le ballet de Maurice Béjart sur cette musique, je ne peux plus l’écouter sans voir les images extraordinaires de cette chorégraphie exceptionnelle.

Contrairement à ce qui m’arrive d’habitude dans ces cas-là, je ne me rabats pas sur la musique pour mieux rejeter les images intruses. J’apprécie beaucoup cette association jusqu’alors inédite, car la chorégraphie a donné une dimension à la musique que pour moi elle n’avait pas. Une dimension au sens fort du terme (3e, 4e dimension), mais que je ne saurais exprimer de façon appropriée tant ce phénomène est mystérieux. Comme si les sons de Ravi Shankar avaient été faits pour les mouvements de Béjart et la manière de les filmer. Comme si la musique avait été faite après… alors que c’est évidemment l’inverse.

Voici donc l’extrait du ballet Bhakti pour lequel Maurice Béjart s’est appuyé génialement sur l’alap de Malkauns par Ravi Shankar. Sur YouTube, c’est le 2e extrait consacré à Rama.

Le saucissonnage du film de Béjart sur YouTube est proprement catastrophique car il en dénature le montage.

Je ne résiste pas cependant au plaisir d’enchaîner ici les autres extraits disponibles, non sans recommander de visionner la totalité du film. Car au-delà de la beauté indéniable de la chorégraphie elle-même, le film, ses images et plus particulièrement son montage, apportent une dimension propre à côté de laquelle il serait dommage de passer.


Rama (1)


Rama (3)


Krishna (1)


Krishna (2)


Shiva (1)


Shiva (2)


Shiva (3)


Générique de fin du film éponyme sur le ballet Bhakti. L’absence de toute mention de la musique et des musiciens est stupéfiante.


Pas-de-deux du ballet Bhakti (ceci n’est pas un extrait du film)