Béatrix Beck

Béatrix BeckLorsque j’ai rajouté une devise dans le chapeau de ce site, il y a près de deux ans, j’ai oublié de préciser d’où elle venait et pourquoi je l’avais mise là.

« Pas de mots plus grands que les choses » est une phrase de Béatrix Beck, reprise ici en hommage à cet écrivain, sans doute un peu oubliée aujourd’hui, qui venait de décéder fin 2008 et dont j’ai lu presque toute l’oeuvre avec beaucoup de plaisir il y a une quinzaine d’années. Malheureusement j’ai oublié dans laquelle de ses oeuvres je l’ai relevée.

J’avais été frappé par le fait que Béatrice Beck était atteinte d’amusie (elle en parle un peu dans un entretien avec Valérie Marin La Meslée pour le Magazine Littéraire). Et je pense souvent à elle à ce sujet. Cette perte de la capacité de retenir ou même de reconnaître toute mélodie n’est sans doute pas étrangère à ce qui m’attirait dans son oeuvre. Je mets ce verbe à l’imparfait car j’ignore si aujourd’hui encore j’apprécierais autant ses romans. Dans mon souvenir l’intensité de leur pouvoir évocateur et la force de son français restent intactes.
Je n’irai donc pas vérifier.

Elle souhaitait que l’on ne prononce pas le x de son nom. On dit Béatrix, comme prix ou perdrix.

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